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9 octobre 2017

Paparazzi (1963) de Jacques Rozier

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Penchons-nous sur cette œuvre sans prétention de Rozier qui suivit en son temps le tournage du Mépris avec la bombe BB (qui deviendra plus tard, ne serait-ce qu'alphabétiquement, la vieillotte FF). Il s'agit donc de "la femme la plus photographiée du monde" qui, à Capri, se trouve sous l'objectif de Jean-Luc Godard... et de celui, télé celui-là (tout ce qui touche la télé c’est de la merde) de deux paparazzi italiens qui prennent "tous les risques" (ils montent sur un rocher, trop dur et dangereux ; ils se feront aussi un peu bousculer lors d’un shooting improvisé à la sortie d’un restaurant, les pauvres) pour chopper une photo de la Brigitte en bikini (BB bonnet B) caressant un chien sur la fameuse terrasse de l'appart de Malaparte (le jeu en vaut la chandelle, c'est clair) ou au naturel. Que dire de ces précurseurs des magazines pour femmes de plus de cinquante ans qui habitent chez leur coiffeur ? Pas grand-chose, si ce n'est qu'il faut bien qu’ils mangent, ma pauvre dame... On est déçu (même si, forcément, vu le titre, on ne s'attendait pas non plus à une analyse cinématographique... mais tout de même) que Rozier ne filme que (très) peu Godard dirigeant son actrice ou ne cherche à interroger les protagonistes de ce film mythique (le mot, ici, faisant sens) ; on a droit à une voix off assez molle de Piccoli, à des plans d'une demi-seconde sur les principaux acteurs du film (Palance, Piccoli, Lang, BB), et à part quelques images volées assez gracieuses (Piccoli ramenant dans ses bras Bardot en haut d'un escalier), on reste sur notre faim. On sent bien que Rozier a voulu muscler son montage pour faire passer la pilule mais les images (dans un noir et blanc bien terne...) ne sont pas d'un intérêt exceptionnel pour qu'on soit à un quelconque moment réellement subjugué par cette "archive". Les deux paparazzi interrogés à la terrasse d’un café se plaignent (pauvres choux) au cinéaste, la BB, face caméra, se plaint (pauvre choupinette) de son manque de liberté, et ces deux instants sont tellement triviaux qu'on en arriverait presque à s'extasier devant la poignée de seconde où l’on voit Godard et son chapeau, Godard et ses lunettes, Godard et sa barbe... Un poil cliché.  

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