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29 septembre 2017

Step by Step (1946) de Phil Rosen

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Phil Rosen, réalisateur prolixe qui a notamment sévi sur la série des Charlie Chan (oui, désolé Bastien, je ne les ai pas tous vus...), nous livre un petit condensé de thriller-noir (une heure pétante) avec un petit sens de la dérision bien venue : si le MacGuffin est un peu tiré par les cheveux (une sombre histoire d'espions allemands... après-guerre), on apprécie plus la spécificité du héros ; l'excellent Lawrence Tierney se retrouve une bonne partie du film... en maillot de bain ; suite à l'oubli de sa clé dans sa bagnole, il mène sa petite enquête (l'étrange disparition de la blonde Anne Jeffreys rencontrée peu de temps auparavant... sur la plage) en slobard ; la chère Anne n'a rien à lui envier au niveau vestimentaire puisqu'elle se retrouve (elle fut kidnappée puis libérée) avec lui en cavale dans sa tenue de plage. On ne va pas rentrer dans les détails du scénar (non) mais notre couple phare (et dénudé) se retrouve dans une situation classique de faux coupables hitchcockiens en étant à la fois recherché par la police mais aussi traqué par ces fameux espions allemands (Tierney est, sans le savoir, en possession d’une liste secrète d’agents allemands cachée dans son vêtements… Ah oui c’est retors).

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Autre petit élément sympathique, la présence constante d'un chien au côté de Tierney, une boule de poil somptueusement dressée qui va notamment (ah trop bon) se retrouver en possession de l'arme du crime : un marteau. On sent que Rosen se fait plaisir avec ce petit couple un peu emprunté qui se retrouve en quelques secondes obligé - par leur tenue et leur situation (en fuite, ils trouvent refuge dans un motel et s'enregistrent comme mari et femme) – d’engager  rapidement une relation très intime. Les deux sont un peu gênés (oh ben tout de même ohoh) même si l'on devine dès le départ qu'ils finiront ensemble dans une heure, probablement mariés même (je ne prends pas de risque). Le film, concentré sur sa durée, ne possède pas une once de gras, Rosen cherchant constamment à aller à l'essentiel ; des poursuites en bagnoles, quelques bastons viriles viennent ajouter du piment au bazar et l'on passe une petite heure plutôt agréable. Une série B du noir sans prétention qui se consomme sous forme d'Expresso.  

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noir c'est noir

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