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4 mai 2017

Le premier Rebelle (Allegheny Uprising) (1939) de William A. Seiter

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Voilà un John Wayne bien terne, presque aussi bas du front qu'un certain débat : à ma droite, les locaux, de fiers pennsylvaniens qui combattent les Indiens et qui ne veulent point que certaines personnes influentes fassent du commerce (alcool, mais aussi armes en tout genre) avec eux ; à ma gauche, l'Armée menée par un George Sanders aussi ouvert qu'une huître morte, qui voudrait bien mâter ses locaux qui imposent à chacun leur règle ; au centre, des salopiots de commerçants qui au sein de l'armée font leur petit business. John face à George, la solidarité de tout un peuple face à des soldats qui obéissent bêtement aux ordres, on se demande franchement qui pourra bien sortir vainqueur de ce face à face où tous les coups sont permis et où les rebondissements sont moult (je me suis arrêté à douze et après j'ai dû dormir). Certains films ont du sang, de la verve, du peps, d'autres en sont curieusement dénués malgré les moyens (figurants, décors...) ou les scènes d'action imposées. On pouvait penser que John se frottant à George, cela pouvait produire des étincelles, mais rien ne surgit vraiment... La seule personne un peu vivace dans l'histoire est incarnée par Claire Trevor mais la pauvre, par pure volonté machiste du John, se retrouve la plupart du temps enfermée dans une cave pour être en sécurité... A l'exception d'une jolie petite scène où la belle Claire se rue sur son homme blessé (il est sous un drap et elle pense qu'il est mort) et lui exprime enfin toute sa tendresse, on est dans la frustration totale : cette histoire d'amour (entre ce couple phare placé en haut de l'affiche) tombe du coup au sein du récit un peu comme un cheveu sur la soupe. Seiter semble vouloir se contenter de rendre hommage à ces simples petits gars de Pennsylvanie qui, contre vents et marées, ont su lutter sur le terrain (les Indiens) et sous la pression (le gouvernement) pour assurer leur survie. On est bien content pour eux mais le film manque malheureusement terriblement de relief pour titiller notre intérêt. Terne, pas mieux, malgré les efforts de grosse rigolade et de beuverie répétée d'un Ecossais compagnon de Wayne et incarné par un certain Wilfrid Lawson.

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