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7 juillet 2016

10 Cloverfield Lane de Dan Trachtenberg - 2016

cloverfield5-xlargeOn dirait que c'est de plus en plus facile de fabriquer un film à Hollywood. On prend quelques bouts de trucs qui ont marché, on réunit des acteurs dont on a déjà vu la tronche mais on sait plus où, on glisse dans le titre un mot qui rappelle un succès, on fait aposer la signature de J.J. Abrams en bas du contrat, on réunit 6,20 dollars et roule. Le gloubi-boulga final aura le nom de "subtil huis-clos anxyogène" si vous savez bien vendre le truc, et remportera un beau succès chez les geeks du monde entier. Voilà 10 Cloverfield Lane résumé : c'est strictement n'importe quoi dans le trame et dans la mise en scène, on a l'impression que le metteur en scène a mis bout à bout des chutes de films différents, mais ça marche parce qu'on annonce ça comme un dérivé de l'agréable Cloverfield. Pendant 2 heures, on regarde donc une nana regarder John Goodman, qui cabotine avec un entrain qui force le respect : elle fait des puzzles en attendant la fin du film, pusique le postulat de départ veut qu'elle se retrouve enfermée dans un bunker suite à une hypothétique invasion extra-terrestre dont personne n'a réchappé. Est-ce la vérité, où Goodman est-il un accroc du complot complètement barge qui la séquestre ? En attendant la réponse, le film dépense tranquillement son budget à ne rien faire, rien raconter, rien filmer, le tout mal. Quand enfin, dans le dernier quart d'heure, on aura la solution à ce suspense insoutenable, on restera bouche bée devant le ridicule de la trame et le manque d'imagination des auteurs. Après deux heures de baillements intensifs, c'est dans le ricanement qu'on termine la chose. Un bon gros nanar, qui a au moins le mérite de n'avoir rien coûté, sauf quelques chutes de films et un ou deux fumigènes.

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