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28 décembre 2015

Will Penny, le Solitaire (Will Penny) (1968) de Tom Gries

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Ouais, certains westerns ont quand même bien du mal à sortir du lot… Will Penny est l’histoire  sympathique d’un cow-boy (Charlton Heston coolos avant d’être un vieux réac…), analphabète, solitaire, bon bougre. Toujours prêt à bosser, il se trouve un petit taf loin du monde pour surveiller des troupeaux… Il croisera en chemin un fou-furieux (Donald Pleasance, sous amphètes) avec lequel il a déjà eu maille à partir (Donald et sa bande (Riri, Loulou…) veulent leur revanche) et une jeune femme et son gamin qui ont la bonne idée de squatter dans sa propre baraque. Will est accommodant avec le genre féminin et résistant face aux coups… Un type au cuir bien tanné avec un cœur d’artichaut. Il aura le choix au cours de l’histoire entre mourir, tomber amoureux ou rejoindre sa bande de potes… L’embarras du choix en quelque sorte. Mais il est libre, Will, y en a même qui disent qu’il est pote avec Lucky Luke.

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On apprécie les coups de sang de Pleasance en prêcheur halluciné et assoiffé de vengeance (œil pour œil, c’est son credo), les débuts de Lee Majors qui avant de valoir trois milliards était un gars de bonne composition avec un sourire ultra bright ou encore la mine renfrogné et fataliste d’un Charlton qui aime à suivre sa route (Pierre qui roule n’amasse pas mousse, ça tombe bien, il n’en veut point)… Malheureusement, il y a un terrible ventre mou au milieu du film qu’il est bien difficile d’encaisser – je pique une ptite sieste et je reprends le fil, genre. La mise en scène du gars Gries est en plus bien plate et on a souvent l’impression d’assister à un téléfilm vintage – c’est un peu dur, mais cela manque parfois tellement de nerfs que cela finit par taper un peu sur les nôtres. A penny for watching it, no more…   

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