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30 octobre 2015

The Gift (2015) de Joel Edgerton

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Rien qu'à voir l'affiche, on sait qu'on aura droit à une sorte de "thriller de la vie courante à twist(s)". Parfois on tombe sur des films pitoyables, parfois un petit peu moins. On est ici plutôt dans la première catégorie, genre cadeau empoisonné, suivez mon regard. Le scénar, la morale, le twist tiennent en une phrase : qui fait le malin, tombe dans le ravin. Soit donc un bien joli couple de trentenaires en pleine bourre : seul souci, ils veulent un enfant et ça n'a pas marché jusqu'alors. C'est forcément un petit peu de sa faute à elle (les mecs font pas de fausses couches, ils peuvent juste en avoir grosse, de couche, of course) donc ils repartent à zéro en Californie : lui, avec un super taff, elle, mise à demeure à la casa (elle fait des piges sur internet mais c'est moins stressant qu'être responsable d'agence, ou une connerie dans le genre). Bref. Là-dessus débarque un ami "qui leur veut du bien" : un type qui a connu notre héros à l'école et qui semble l'avoir gardé dans son coeur - qui "semble", hein. Il leur fait des cadeaux et se révèle de plus en plus collant. Voire un peu lourd. Le sang de notre héros ne fait qu'un tour : oh oh, ce type veut baiser ma femme (ce n'est pas moi qui fait le raccourci). Coupons vite les ponts avec cet intrus... Mais si, et je dis bien « si », cet intrus avait de bonnes raisons d'emmerder notre héros ?

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C'est lourd. Platounet et lourd. On sent rapidement que notre héros a un lourd passé (ce sur quoi l'affiche ricaine insiste là encore bien lourdement) et une fois qu'on part sur cette idée, c'est sans retour : ouais, ce type est un vrai salaud (il a un dossier comme ça sur les gens qui le dérangent) et il va le payer, bien fait. Oui, tu tomberas au fond du trou, tu finiras à genoux la tête entre tes mains (littéralement) parce que tu as été méchant (quand tu étais jeunot) et re-méchant (quand tu avais du boulot). C'est con comme un tapis qui ne volerait pas (ou qui vole, no comment), aussi excitant que des montagnes russes sur terrain plat. Comme en plus Edgerton a autant de style qu'un coiffeur pour skinhead, on regarde cette forme molle d'un oeil morne en lorgnant sur la tablette de sa fille qui se mate pour la 2012ème fois en une semaine Totoro (oh le chat-bus !). Bref, mauvais packaging, zéro surprise inside, un cadeau bien pourave.

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Commentaires
G
Joel Edgerton, acteur de plus en plus en vue et bientôt à l'affiche chez Jeff Nichols, est passé derrière la caméra pour ce film. On se demande pourquoi, non ?
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