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31 mai 2015

Phantom Raiders (1940) de Jacques Tourneur

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On en parlait dans la colonne de droite il y a peu, on l'aime notre Jacques. De quoi avoir envie de se plonger sur ses oeuvres mineures, telle que cette mini-série sur les aventures du détective Nick Carter interprété par Walter Pigeon (Jacques Tourneur tourne un an avant un autre pan de cette detective story avec Nick Carter, Master Detective). Alors, en effet, en un mot comme en cent, c'est mineur. On part à Panama, nid d'espions, sur les pas du séducteur Walter (beau parleur et souriant, notre homme) et son assistant Bartholomew joué par l'incontournable Donald Meek (toujours fendant avec sa tronche à la Droopy). Ils doivent démêler une curieuse affaire de bateaux qui explosent en pleine mer... Les assureurs, échaudés par 3 explosions, font en effet appel à leurs services en leur proposant 5.000 dollars. L'argent guide-t-il les instincts de Nick ? Niet, il a remarqué une petite secrétaire dans les bureaux de l'assureur, et c'est bien là finalement son seul objectif dans la vie. Qu'est-ce qui donnera de plus de fil à retordre à notre homme ? Les femmes ou la résolution de l'affaire ? Suspense.

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C'est un peu mou comme une chique, ce bazar, filmé à plat, guère original. Nick joue les gentlemen mais ne se prend que des râteaux (si ce n'est avec une prostipute du coin qui parle l'anglais comme moi l'araméen : pas glorieux) ; de même il joue au type qui a du flair mais tombe relativement souvent, bêtement, dans le moindre piège (heureusement que Donald veille sur ses arrières)… Bref un type qui se la pète et qui a simplement eu la chance d'avoir lu le scénario : il sait qu'il joue sur de velours sans avoir à forcer son talent... Pas passionnant à tout prendre. Heureusement, disais-je, qu'il y a le Donald pour donner un peu de chien à l'histoire ou encore la brutasse Gunboat (Nat Pendleton), en homme de main gaffeur et bas du front (et souvent ridicule avec son épi dans les cheveux : couillon mais humain). Ce sont eux qui donnent une pointe d'humour à la chose, une toute petite chose de 70 minutes qui manque réellement d'exotisme, d'érotisme ou d'ésotérisme (même si ce dernier élément n'est pas très grave) pour vraiment nous séduire. Notre Jacques se fait, semble-t-il, encore la main. Manque d’atmosphère et d’ombres tout cela…

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Commentaires
L
Wé, mais drôlement classe, l'angliche volatile ! Crénom, la prestance, l'ironie, et que je te porte le chapeau comme pas un ! <br /> <br /> Sérieux, imaginez-vous, les gars, franchement, et devant la glace, avec un costard clair à col large et pointu comme un char à voile, cravate et chapeau.... Oui, vous avez le droit de pouffer de rire.
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B
Pigeon + pan , eh eh . Z'êtes des bons les gars .
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