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11 octobre 2014

New York Melody (Begin again) (2014) de John Carney

vlcsnap-2014-10-10-22h41m35s217

7 ans après Once, l'Irlandais John Carney tente de nous resservir la même soupe froide à New York City : une nouvelle comédie-romantique-musicale qui bénéficie cette fois-ci de la présence de stars - Keira Knightley (elle se croit dans un film super indie donc elle n'arrête pas de faire des mines "ultra-naturelles" pour faire genre) et le routier Mark Ruffalo (plus free lance au niveau du jeu, je ne vois pas, où alors il faut remonter aux films de Claude Berri...). Forcément, on s'en doute, il y a quelque chose d'un peu putassier à vouloir ressortir les mêmes recettes ; on sert un peu plus les fesses au bout de 15 minutes quand on se rend compte en plus que le feeling est cette fois-ci méchamment resté au vestiaire - ou en Irlande... Certes, Once n'était pas un chef-d'oeuvre mais ses petites mélodies avait un je-ne-sais-quoi (pour peu que vous aimiez le Nutella et les chansons sucrées) qui permettait de vous mettre en joie. John Carney a beau forcer la dose, tenter de nous prendre dans les mêmes rets musicaux en répétant 2, 3, 4, 5 fois la même chanson, on reste malgré tout la plupart du temps affreusement à quai. Au niveau sentimental, le scénario ferait rire un enfant de 20 mois par tant de facilité (le vieux couple qui se sépare mais qui s'aime, le jeune couple qui se sépare et qui n'avait de toute façon que peu de points communs - si vous devinez pas "live" avec quelle donzelle Adam Levine va tromper Keira Knightley, relisez le club des cinq ; accessoirement, scénaristiquement, il est aussi question d'un manager sur la touche qui pousse une chtite jeune à faire un album...), au niveau musical Suzanne Vega se marre - on a rien contre la ptite chansonnette légère teintée de folk, non, mais l'abus d'easy listening donne malheureusement parfois des envies de meurtres ou d'écouter les Pogues à un niveau sonore tellement indécent que toute réconciliation avec les voisins serait par la suite mission impossible. Bref, on s'attendait à du gnangnan (attendez, diable, on ne peut pas toujours mater des films japonais muets dont il ne reste qu'une copie...), on est diablement servi.

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Mais, allez, je vais quand même tenter de positiver deux secondes quitte à me fourvoyer un brin. Il y a chez John Carney une telle volonté de vous faire croire "qu'une fois au fond du fond du trou, vous ne pouvez que remonter, qu'il y a des gens tellement sympathoches et cool in the world que tout est possible" qu'on aurait presque envie de lui donner une franche et amicale bourrade dans le dos s'il était en face de nous à la fin du film. Oui, c'est niais, oui c'est surjoué, oui la zique est limite, oui, il filme New York comme une plate et belle carte postale, oui c'est terriblement easy... Mais on sent que le gars est une bonne branche qui tente  l'impossible pour vous inclure dans ses vibes... même si c'est peine perdue, cela part quand même d'un bon sentiment. Bref, c'est raté mais un soir où vous êtes totalement guimauve, à la dérive, le truc sera capable de vous arracher un sourire de compassion humaine. C'est mieux que rien...

vlcsnap-2014-10-11-09h45m10s101

Commentaires
M
Ouais, mais là, sur les photos, au moins, la KK , elle ferme la bouche. <br /> <br /> Ou alors elle a appris. <br /> <br /> Passke, le nombre de films où elle nous fait Keira-la-fille-ki-a-tujurs-la baouche-aouverte... ! ! ! <br /> <br /> Donnait envie de venir aux séances avec une boîte de mouches et de les lui lancer.
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