Elysium (2013) de Neill Blomkamp

Si District 9 valait le détour, le passage par Elysium était vraiment loin d'être obligé. Passé les premiers effets - spéciaux -, on a bien du mal à s'intéresser à ca pauvre Matt Damon tout radié qui se fait greffer une panoplie de Transformer squelettique pour fighter sa way ; son but : relier le vaisseau spatial où vivent tous les riches et où il existe une merveilleuse machine capable de tout soigner (Trop super. Ca marche même quand on a la tronche complétement défaite ce qui laisse tout de même un poil sceptique - voir la magnifique illustration ci-dessous) ; sur Terre, je l'ai pas dit, mais c'est la misère, les gens ont construit tout partout, la pollution est vraiment too much et il y a même la peste. J'arrête là le pitch tant le scénar est odieusement couillon. Ne reste plus dans ces cas-là qu'à débrancher complétement son cerveau et à se raccrocher aux scènes d'action : là encore pas de bol le montage, totalement hystérique, et la musique pompière ruinant la plupart des séquences. A la fin, le héros, "y" meurt mais sauve une petite fille de la leucémie - absolument rien de raccoleur, je vous jure. Dans le top 10 des pires films de 2013 ? Oui, un bon challenger en effet.