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20 septembre 2013

La Rivière de nos Amours (The Indian Fighter) (1955) d'André de Toth

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Excellente surprise que ce western signé de Toth qui ne tombe jamais dans la supercherie manichéenne : que ce soit le capitaine du Fort ricain ou le chef des Indiens, les deux souhaitent vivre en paix le plus longtemps possible. Kirk Douglas joue aux émissaires entre les deux camps (et tombe amoureux d'une Indienne... le tout premier rôle d'une... Italienne, Elsa Martinelli, sexy à mort) et même si ce surnom d"Indian Fighter" lui demeure accolé, il est avant tout un véritable "Indian lover" - sans l'ironie avec laquelle cette appellation est utilisée dans le film. Seulement voilà, il y a toujours de part et d'autres de vilains petits canards qui sèment la zizanie : d'un côté de gros lourds prêts à tout pour trouver de l'or (Walter Mathau, débonnaire et calculateur, et Lon Cheney Jr, antipathique au possible), de l'autre des indiens attirés comme votre serviteur par un ptit verre d'alcool. Alors que toutes les conditions pour une paix durable sont réunies (deux responsables respectés dans les deux camps et un accord en bonne et due forme signé par les deux partis), la situation va malheureusement partir en vrille...

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Kirk Douglas avec son physique de gladiateur et son sourire enjôleur est sur tous les fronts : qu'il s'agisse de traquer la gorette (certes il attrape sa promise par les cheveux, ce qui peut sembler un peu rugueux sur le coup... Mais l'indienne-italienne résiste surtout pour la forme (je vous promets) et la séquence de roulés-boulés dans la rivière qu'ils nous offrent dans la foulée est, niveau sexy, digne de celle de From here to Eternity), de remettre à sa place ce con d'homme blanc vénal ou tueur, de discutailler diplomatiquement avec les Indiens ou de se battre au corps à corps, il fait montre à chaque fois de la même dextérité et de la même vista. Certes, il n'est pas non plus totalement irréprochable lorsqu'il abandonne le convoi de blancs dont il a la responsabilité pour aller passer une nuit avec Onahti - mais personne n'est parfait, hein. Autour de ce personnage gravitent des seconds rôles impeccables (cela faisait longtemps que je n'avais pas recroisé mon pote Elisha Cook Jr : en grand reporter un peu neuneu il fait merveille ; à noter aussi la présence de Diana Douglas, l'ex-femme de, en femme posée et lucide) et le scénar est suffisamment bien construit pour nous offrir son lot de rebondissements et de scènes d'action : Kirk luttant à la régulière avec un Indien ou encore l'attaque finaude et impressionnante menée par des Indiens en colère contre le fort (l'art de l'enfumage puis du brûlage). Comme le discours d'ensemble, disais-je plus haut, demeure relativement intelligent (Kirk et sa douce lorsqu'ils évoquent leur future progéniture ne souhaitent point qu'il ait un jour à choisir un camp : c'est simple et beau), on prend un grand plaisir de bout en bout à suivre les tribulations de l'ami Kirk en pays sioux. En prime on a droit à une très belle photo en scope et des travellings et panoramiques de grande classe. De quoi dresser un totem de reconnaissance pour l'André.

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