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7 août 2013

Nightmare (1956) de Maxwell Shane

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"Or il ne rêvait pas, c'était bien un rêve" pour reprendre les propos toujours aussi joliment tournés de l'ami Chevillard... Sauf qu'en l'occurrence ici, c'est un cauchemar... Sauf, aussi, que le personnage principal pense que c'est un cauchemar alors que cela n'en est pas forcément un non plus... Oui mais là, il n'y a plus aucun rapport avec la citation de Chevillard me ferez-vous pertinemment remarquer. Non, mais comme je la trouvais jolie, je voulais l'insérer coûte que coûte. Bien. Nightmare est donc un remake de Fear in the Night (1947) réalisé par un certain Maxwell Shane. Quel hasard, noteront certains, comme l'original ! Mais non, c'est le même. Sauf que cette fois-ci notre gars Maxwell doit avoir un peu plus de budget en poche puisqu'il engage dans le rôle du beauf Edward G. Robinson et dans le rôle du héros Kevin McCarthy - des allures de beau gosse pour un jeu qui l'est moins. Je vous résume l'intrigue pour ceux qui auraient sauté la première version : un type se réveille après un drôle de cauchemar - il rêvait qu'il assassinait un homme dans une chambre aux miroirs. Il est tout transpirant et fait encore moins le malin quand il réalise qu'il porte au cou des marques de strangulation, qu'il a du sang sur le bras et qu'il possède dans sa poche une clé bizarre. Il aurait rêvé qu'il découpait un type à coup de tronçonneuse et retrouvé la tronçonneuse dans sa poche, le doute aurait été définitivement levé... Là, il y a tout de même lieu à tergiversation - suis-je un assassin ou affabule-je ? - et il ne trouve rien de mieux que d'aller voir son beauf, le gars Edward, policier de son état - mais pas quand il dort, ahah sacré Edward. Ce dernier est prêt à l'aider, encore faudrait-il qu'il n'ait pas l'impression que le Kevin se foute de sa gueule... Le scénar est pour sa part toujours aussi alambiqué avec cette histoire d'hypnose aussi crédible que Morandini en ministre de la culture.

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Une petite plus-value dans cette version avec les interventions du Robinson qui tente de secouer un peu son monde et notamment ce héros qui continue de s'évanouir comme une femmelette toutes les deux secondes ; la musique jazzy essaie aussi d'insuffler un peu plus d'énergie à l'ensemble ; malheureusement, dirais-je, puisque l'on a pour mission d'être jamais totalement satisfait, on perd aussi au passage le côté un peu bric et broc de la première version qui donnait cette sombre atmosphère d'étrangéité. Un remake pour po grand-chose ? Bah, disons que comme tous les remakes (99,99%, ne chipotons point), il ne s'imposait guère, voyez ?

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