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Shangols
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31 juillet 2013

LIVRE : A moi seul bien des Personnages (In one Person) de John Irving - 2012

Irving-2Voilà des années que j'avais quitté ce bon vieux John que j'avais aimé ado. Mais les coups de boutoir du gars Gols pour me faire comprendre que le type écrit de la main gauche avaient fini par me faire entendre raison... Mais pourquoi ne pas retenter le coup le temps d'un été, hein ? Bon même si cela me coûte un orteil de le reconnaître, l'ami Gols n'avait tout de même po tort... Irving fait pratiquement fi de toute intrigue pour nous conter l'histoire d'un gars bi (hihi, Irving tente de prendre la tangente ?... ouarf que nenni...) entouré comme d'hab de personnages "cocasses et hauts en couleur" : du beau gosse homophobe (oh oh mais attention... suspens) au grand-père qui aime à se déguiser en femme (ahah) en passant par une mère et des tantes frustrées (eheh) et une poignée de transexuels (well well), ça nous fait une sacrée galerie de portraits dis donc !!! On voit malheureusement toutes les ficelles de la gentillette attitude (amour, tolérance, paix, ami lecteur...), quant aux annotations (il est longuement question de troupes de théâtre amateur) sur Shakespeare ou Ibsen, elles ne dépassent jamais celles que pourrait faire un étudiant (moyen) en premier année de Lettres sur le sujet... Bref, même si le gars Irving est animé des meilleures intentions du monde (chacun ses goûts et ses couleurs sexuels... C'est bien mon gars mais on n'est plus non plus en 1930 (oui certes, certaines pauvres petits gaulois frustrés semblent vouloir résister...)), ce bouquin semble avoir sur le fond au moins 30 ans de retard pour ne pas dire 80 sur la question... On est peiné pour ce pauvre John qui semble découvrir le sujet et tenter de se la jouer "in" (et tolérant... putain). Bref, du Irving qui pourrait peut-être faire frémir des ados qui découvrent l'univers gentillet du gars (encore et toujours de la lutte... mais point d'ours, nan), pour le reste des mortels, on demeure tout de même dans de la littérature ricaine relativement platounette, beaucoup plus policée que réellement polissonne... Pur pauvre roman de plage, quoi, à lire avec du sable entre les pages et en pouvant débrancher son cerveau.

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