SERIE : Game of Thrones - saison 3 - 2013
Bon, ils sont certes les malins, les scénaristes, de nous raconter une dizaine d'histoires à la fois, mais cette structure devient tellement systématique qu'on s'en lasse... les personnages, chacun dans leur "monde" finissant pas ne plus jamais se croiser... On s'attendait à ce que la famille Stark, au moins deux de ses membres, organise une petite réunion... Que nenni, chacun reste dans son coin avec ses petites aventures et sa quête... de po grand-chose (tout le monde marche dans Game of Thrones, ça met certes du mouvement, mais les distances sont tellement énormes qu'on n'en voit jamais le bout - le générique qui nous montre la carte du royaume nous avait prévenus : il faut en effet pas moins de deux minutes pour la survoler à vitesse accélérée...). Bon, on fait la fine bouche mais on continue malgré tout à se décrocher la mâchoire lorsqu'il y a un putain de coup d'éclat - des retournements de situation que sait parfaitement distiller la série... On se rendra compte dans cette saison qu'un type avec le sens de l'humour exacerbé fait beaucoup moins le malin quand on lui coupe une main ou encore qu'il fallait se méfier comme de la teigne de ces mariages arrangés à cette lointaine époque médiévale. On continue d'avoir notre petite préférence pour notre cher nain malheureusement un peu en berne et peu en verve dans cette saison ; notre type est relégué dans un cagibi pour commencer (puni, au coin, le nain) avant de se voir proposé un mariage (un léger retour en grâce... à double tranchant)... au-dessus (ohohoh) de ses moyens. Il pourrait baiser comme un écureuil mais le nain est sain malgré sa taille vicieuse et sa propension à picoler et à lorgner (pas que) les prostiputes tentantes de la capitale. Les enfants Stark, de leur côté, avec leurs grands yeux ébahis et leur air guerrier revanchard continuent leur périple et on a hâte d'arriver à la saison 34 pour les voir enfin arriver à bon port... Game of Thrones nous promet également de nombreuses batailles mais au final le spectateur se sent souvent un peu lésé (vous voyez Le Héros sacrilège de Mizoguchi... ben pareil en fait) : les leaders ayant une sale tendance à se faire dégommer entre quatre murs plutôt que sur le champ de bataille. La bonne nouvelle tout de même c'est que les dragons grandissent et que lorsqu'ils vont passer à l'action, pour le coup, ça va fumer... Vivement qu'ils arrachent la tête de ce ptit con de Joffroy, il m'insupporte, on dirait le gamin de Morano et de Coppé. Me voilà à la page au niveau des séries et ne me dites pas maintenant qu'il existe un truc INCREDIBLE qui vient de sortir en 34 épisodes. J'aurai po le temps.