SERIE : Game of Thrones - saison 2 - 2012
Une saison 2 qui se contente de surfer sur la première sans qu’il y ait de grands bouleversements. On attend pendant des plombes que les différents armées en viennent aux mains pour massacrer ce petit con de Joffrey qui du haut de ses 12 ans fait régner la terreur sur l’ensemble du Royaume. Il continue de faire boulette diplomatique sur boulette stratégique et lorsque l’assaut est enfin mené contre lui sur ses propres terres, on espère bien voir son petit air arrogant se balancer au bout du pic. On voit mal en effet qui pourrait bien venir en aide à ce petit mioche merdeux… Encore une saison où l’on coupe des têtes comme dans d’autres l’on cueille des pommes et l’on se met à trembler pour notre ami Le Nain. Le pauvre rira jaune au cours de cette saison : il finira par se casser le nez - sens propre et figuré - aux pieds (forcément) de ce roi qu’il sert malgré lui… L’ascension fulgurante du nain n’aura duré que quelques secondes, un peu comme au cirque, finalement…
Une saison où il faut aussi noter un peu moins de piments érotiques mais la montée en puissance à la fois du fantastique (c'est pour donner envie à Gols qui est fan du genre...) et des forces du mal avec l’apparition d’un esprit maléfique particulièrement destructeur et la croissance de nos trois petits dragons qui commencent à être plus utiles que de simples allume-cigare. On a souvent un peu l’impression que les scénaristes se plaisent à nous faire languir pendant une heure (le film demeurant tout de même au passage une belle pub pour l’Irlande, la Croatie ou l’Islande, c’est indiscutable) avant, comme d’hab, dans les dernières trente secondes, de chercher à nous asséner un inattendu coup du sort… Ça ne fonctionne pas à tous les coups - « Beh bien sûr que non, il est po mort, tu verras... » : on se doute que certains personnages sont devenus des « intouchables » même si on garde toujours en travers de la gorge la mort de Lord Stark dans la première saison… Le dernier épisode avec notamment cette longue partie «semi-onirique » et ces douze rebondissements reste tout de même suffisamment réussi pour nous donner envie de nous plonger immédiatement dans la troisième. Ça tombe bien, elle vient de finir.