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15 mars 2013

L'Escadron noir (Dark Command) (1940) de Raoul Walsh


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Ah ben oui, on tombe parfois sur des petits coups de moins bien. Que j'ai eu du mal à accrocher aux personnages de cette oeuvre, diable... On est pourtant dans un bon vieux récit des familles : une femme (Claire Trevor, aussi sexy qu'un petit porcinet... oui, c'est bas, je m'en excuse, mais cette pauvre Claire est loin d'être le top du top du glamour...) entre deux hommes, un bon vieux maître d'école (Walter Pidgeon) et un analphabète bagarreur (John Wayne à l'âge du Christ) le tout à la veille puis pendant la guerre de Secession. Il y a toute une série de "décisions" prises par les différents personnages qui défient un peu toute logique dans le bazar ; Walter (populaire dans ce bled de Lawrence au Kansas) et John (nouvel arrivant un peu gauche) se présentent comme sherif : John est élu à la surprise générale, spectateur inclus - bon, disons qu'il a l'air plus habile de la gachette a priori mais c'est quand même un peu gros. Du coup, le bon maître d'école, tout penaud de son échec professionnel mais également sentimental (il sent que la Claire à laquelle il a déclaré sa flamme commence à ne pas être insensible au charme de John) décide de se faire un nom et devient... le plus grand des pillards de la région, allant jusqu'à prendre, au moment de la guerre, l'habit sudiste pour faire mine de rien je t'embrouille... Sacré revirement du gars déçu. Heureusement que c'est pas courant chez les instits, ce genre de brusque changement de carrière. Quant à cette pauvre Claire, elle est amoureuse de l'un mais décide de se marier avec l'autre (?), regrette mais assume, jusqu'à ce que... Bababah... Et je ne parle même pas de la pauvre mère de Walter qui ose, sur la toute fin, faire un geste difficilement imaginable chez une mère aussi aimante et dévouée... Brrr, en un mot, on y croit pas une seconde à tous les étages...

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Seul ce bon vieux John Wayne, toujours droit dans ses bottes, suit sa ligne de conduite mais avouons que son personnage manque pour sa part cruellement d'épaisseur (il drague comme un ado, tente un premier baiser sur sa belle avant de s'enfuir à toutes jambes, un vrai killer le John...). On pourrait se rattraper, me direz-vous, sur les pures scènes d'action (Walter et ses hommes à cheval fonçant dans la nuit, John Wayne qui se tente une belle petite cascade en cariole du haut d'un rocher, la ville qui part en fumée sur la toute fin...) mais on regarde cela un peu d'un oeil morne car, justement, on a bien du mal à mordre... à l'action. Petite cuvée à mes yeux du père Walsh.

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Walsh et gros mythe : cliquez

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