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7 septembre 2012

Loophole (1954) de Harold D. Schuster

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Là on est quand même dans le tout petit film noir, à tel point qu’on toucherait presque au gris – et je ne parle même pas de la pauvre qualité de ma copie entre gris clair et gris foncé (oui, monsieur, j’ai des références). Soit donc un pov’gars assez banal, Barry Sullivan – de faux airs à la Jean Dujardin mais c’est vraiment pasque j’ai pas grand-chose à dire – qui travaille dans une banque : il est toujours à l’heure, il compte bien, il est aimable avec les clients, on lui mettrait une note qu’il aurait 10. Seulement voilà, il va se faire arnaquer sa mère : un type – bedonnant, chauve, moustachu, genre taillé pour passer inaperçu – se fait passer pour un contrôleur de la banque (Barry le laisse nonchalamment, croit-il, compter sa thune) pendant qu’une blonde peroxydée fait tout au comptoir pour attirer son attention ; voilà comment on se fait enfler de près de 50.000 dollars. Barry se sent tout con en vérifiant sa caisse à 15 heures et attend bien trois jours – le temps du week-end -  pour prévenir son boss (c’est po malin, nan…). Police, menottes, détecteur de mensonges, perquisition, il a le droit à la totale… Il ressort libre mais avec un type des assurances constamment sur son dos qui, persuadé qu’il a fait le coup, va lui pourrir la vie. Dès que Barry trouve un nouveau job (il s’est fait virer du sien, l’enfer), l’autre passe derrière pour dire au patron que Barry vole – ouais, non, même pas un jeu de mot… J’avais que Barry tond mais rien à voir avec l’histoire donc bon… Seule chance pour Barry : croiser par hasard le petit gros et lui faire restituer le magot… Los Angeles est grand, certes, mais Barry aura la chance, par deux fois, de rencontrer notre homme… Cool.

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Le point culminant doit se situer lorsque Jean Dujardin, po sportif pour un sou, part en footing mou derrière le petit gros qui n’a pas dû courir depuis cinq générations. C’est franchement un grand moment palpitant… La blonde peroxydée avec son cœur-croisé de Playtex bonnet P – pour pointu – tente bien également de mettre de la sensualité et de la colère mais on y croit po une seconde… Jean se débrouille en plus franchement comme un manche, sur la fin, pour coincer ces deux bandits de petits chemins -plutôt que de laisser le boulot aux pros… - et va s’enfoncer sa race, récoltant pour la peine une belle bosse et une veste foutue à cause d’une maudite balle. Mais tout est bien qui finit bien. Loophable, vi.

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