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29 avril 2012

La Blonde framboise (The Strawberry Blonde) (1941) de Raoul Walsh

vlcsnap-2002-04-29-22h27m49s95

James Cagney est bien entouré dans cette comédie relativement légère puisqu'il se retrouve avec Olivia de Haviland comme femme et Rita Hayworth comme flirt de jeunesse. Au son d'une petite musique (qui donne son titre au film), Cagney se rappelle sa "jeunesse" (dix ans plus tôt), ses coups de cœur et ses déboires : il en pinçait alors pour la belle Virginia (Rita que j'ai eu du mal à reconnaître, temps que je change de lunettes peut-être) et avait pour pote un certain Hugo (Jack Carson) ; ce dernier, avec qui il organisait des sorties à quatre, s'est fait un plaisir de le griller en lui piquant la vénale Virginia et en le mouillant dans un sale business - qui vaudra au pauvre Cagney de faire cinq années de prison... Il a tout de même eu de la chance dans son malheur en se rapprochant d'Amy (Olivia) avec laquelle il s'est marié juste avant de se retrouver derrière les barreaux ; dix ans plus tard, il a l'occasion de recroiser Hugo, une opportunité pour Cagney de se venger physiquement (il est dentiste) et sentimentalement (l'argent ne fait po le bonheur, ben nan, le couple Hugo-Virginia semblant au plus mal...).

vlcsnap-2002-04-29-22h28m46s144

Le film est un peu long à partir et même si cela permet à Walsh de mettre en scène des personnages truculents (le pote grec de Cagney, le père d'icelui...), des petites situations gentillettes de baisers volés avec les deux donzelles ou encore de montrer l'énergie indéniable du James (ce dernier passe son temps à provoquer des bastons dont il ressort infailliblement avec un coquard), on a du mal à vraiment s'emballer pour cette intrigue... La séquence des spaghettis entre les quatre personnages principaux apporte tout de même son lot de petits gags croquignolets, la mort du père de Cagney sa dose de pathos, mais j'avoue n'avoir malgré tout guère "vibré" tout du long. On est content sur la fin que Cagney tienne sa revanche, une revanche en forme de petite "morale" sympathoche, mais ce n'est pas non plus l’œuvre de Walsh qu'on apporterait forcément sur une île déserte... Léger, quoi.

vlcsnap-2002-04-29-22h29m52s24

Walsh et gros mythe : cliquez

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