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11 avril 2012

J’aurai ta peau (I, the Jury) (1953) de Harry Essex

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Première apparition cinématographique du gars Mike Hammer au cinoche (I, the Jury (1947) étant également le premier bouquin de Spillane mettant en scène le fameux détective) incarné par le peu convaincant Biff Elliot (c'est sûr que rien que le prénom, déjà, ne met pas vraiment en confiance). C'est le grand Harry Essex qui s'y colle (nan, je déconne) qui bénéficie tout de même de la présence du grand John Alton (ah oui on rigole moins) à la caméra (pour une version originale en 3D dis donc). C'est de la bonne vieille série B de base i the juryavec son lot de petites pépés affriolantes (des sœurs jumelles peu farouches, des danseuses prostiputes (une heure de rumba dans un salon particulier... tu parles... A ce compte-là je veux bien en prendre, moi, des cours de danse), des secrétaires peu farouches, une psychanalyste peu farouche) et des coups de poing qui partent au quart de tour (Mike Hammer se contente en général d'un simple bonjour avant de cogner, comme ça, direct, histoire de gagner du temps sur l'interrogatoire ; ceci dit, il va également se manger sa part de bourre-pif). Faut dire qu'il est remonté comme une pendule le Mike, vu que l'homme assassiné au départ du film (belle petite séquence avec ce pistolet qui se glisse par une porte entrouverte, qui tire et ce pauvre homme qui se traîne par terre en agonisant) n'est autre que son vieux pote de l'armée : le gars avait déjà perdu un bras dans la bataille, cette fois il perd le tout...

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Et c'est parti pour une petite tournée d'interrogatoires des suspects, de la gonze avec laquelle il devait se marier  à cette charmante psychanalyste en passant par toute une bande de trafiquants roublards. On se perd un peu en conjoncture, certes, mais comme Essex n'est pas rat en scènes gentiment sensuelles (les jumelles avec cette "petite main-gratte dos" plutôt fouineuse (hum, hum), la psy et ses déshabillés ou cette secrétaire qui vole ses baisers), en bonne vieilles bastons couillues (Hammer pris dans l'étau des trafiquants et qui se bat comme un lion dans les escaliers... tombera, tombera po...) et en cadavres guère exquis (et un et deux et trois...), on prend tranquillement son mal en patience avant de découvrir le tueur - celui forcément qui paraît le moins suspect... c'est donc..., oui, ça va, pas besoin d'avoir fait l'école du hard-boiled non plus. C'est tout sauf vraiment original (et pis ce Biff tête-à-claques en fait vraiment des tonnes...) mais (et ce malgré le sale état de la copie) on prend plaisir à deux-trois jeux d'Alton avec les contre-jours et les ombres ou encore à la présence guest-starienne d'Elisha Cook Jr... en Père Noël aussi crédible et ridicule qu'un Jugnot (ah oui quand même). Un Mike Hammer vintage et collector mais plutôt pour les fans hardcore.

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