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14 mars 2012

The Man who cheated himself (1950) de Felix E. Feist

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Bonne petite surprise que cette série noire bien menée avec, c'est po courant, deux frères en détective : à ma droite, le rookie John Dall, qui vient tout juste d'être promu inspecteur et qui va se marier dans une semaine ; à ma gauche le plus expérimenté Lee J. Cobb qui a quelques vues sur une jeune femme mariée - Jane Wyatt (mais il y a sacrément de l'eau dans le gaz avec son mari) : il lui rend visite un soir, son mari force la porte d'entrée de la maison et elle vide sur lui la moitié du chargeur (nan, mais !)... Cobb est emmerdé, faut se mettre à sa place. J'vais po aller en prison, darling. Bon attends, Jane, je vais te traficoter une petite histoire : tout le monde y verra que du feu. Est pas sot le Cobb, seulement faudrait pas qu'il prenne non plus son frère pour un jambon : c'est sa première affaire et le gazier est plus qu'au taquet.

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On sent au départ que Cobb tire un peu le diable par la queue, juste après s'être débarrassé du corps à la lisière d'un aéroport : il avait auparavant téléphoné à l'aéroport (pour se renseigner sur le vol que devait prendre le mort), l'agent-témoin qui l'a entendu ne reconnaît pas sa voix ; un couple a aperçu sa bagnole alors même qu'il venait de déposer le cadavre : il leur fait face, nobody le reconnaît (en plus coup de bol, le mari est daltonien et n'a même pas reconnu la couleur de sa bagnole) ; il se rend chez Jane avec son frère et découvre une balle perdue dans un bouquin de la bibliothèque : un peu de cinéma de la part de Jane et hop, la preuve esquivée... Cobb la joue super à la coule et ces petites séquences sont finalement assez fendardes... Il aura moins de chance avec le flingue qu'il a lancé depuis le pont de San Francisco : le gun est retrouvé, va être utilisé pour faire un hold-up (coup de bol au départ : rien de mieux pour brouiller les pistes), mais le frère ne mord point à l'hameçon... Il commence même à sérieusement soupçonner son frère quand il l'aperçoit un soir sortir de chez la Jane... Ça plus un ou deux petits détails et Dall d'être persuadé que son brother est dans le coup... Reste à le convaincre de se rendre...

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Des ptits twists scénaristiques bien trouvés, quelques vues de San Francisco qui font toujours plaisir, deux frères que tout devrait réunir et que tout sépare, même si on est plutôt cheap au niveau du budget, cette œuvre de Feist tient en haleine son ptit amateur de film noir. On a droit, cerise sur le gâteau, à une visite dans une prison désaffectée de San Francisco - Cobb pense être à l'abri... mais son frère le connaît comme s'il l'avait tricoté - avec un magnifique petit jeu avec le foulard de Wyatt. La séquence finale, au tribunal, se passe également de commentaires avec un Cobb donnant méchamment l'impression de s'être pris dans sa propre toile (cob, lol, ah si). Rah les femmes... Bien troussé.

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