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Shangols
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GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
10 février 2012

L'Araignée (Woman in Hiding) (1950) de Michael Gordon

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Toujours un plaisir de retrouver la belle Ida Lupino qui d'entrée de jeu nous gratifie d'un bien joli plongeon en bagnole du haut d'un pont. La carcasse de la voiture fait de gros glou-glou... et l'Ida en voix off nous prévient qu'elle vient d'être victime d'un meurtre - ou d'une tentative... ? - par son tout nouveau mari (Stephen McNally). Non, sans blague, en pleine nuit de noces !? Cela vaut bien un petit flash-back. Gordon en vingt-cinq minutes nous démontre  que ce Stephen a en effet tout l'air d'être une belle enflure : tout d'abord, il y a de forts doutes sur le fait qu'il ait tué le pôpa de l'Ida - il travaille dans l'entreprise familiale et a quelques visées sur la gestion du bazar -, ensuite il a osé amener sa nouvelle épouse dans un cottage... où il venait régulièrement avec sa poule (Peggy Dow) - la classe d'autant que celle-ci est présente à l'arrivée du couple et balance à Stephen ses quatre vérités (Ida est verte...), enfin il menace ouvertement Ida de ne pas lui jouer un tour de cochon - elle pense être maline en s'échappant en pleine nuit, tu parles, le salopiots, il a sectionné tous les freins de la caisse... D'où plongeon.

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On revient au temps présent et à notre Ida, incognito et présumée morte, qui va décider de prendre contact avec Woman-in-Hiding_posterla Peggy pour qu'elle déballe tout son sac à la police... Le problème c'est que le Stephen se doute qu'il y a un os - on n'a pas retrouvé de corps dans la rivière, forcément - et fait paraître dans tous les journaux le portrait de sa chère et tendre. Elle est en cavale, affolée, a tout de même la chance de tomber sur un type cool (Howard Duff) qui va malheureusement finir par contacter Stephen... La chasse est ouverte. Il faut reconnaître que Gordon fait le maximum pour qu'on soit constamment en mouvement (on passe du bus à une nouba d'enfer lors d'une convention (c'est la chenille qui redémarre..., de Dieu !), à un compartiment de train pour finir dans les escaliers métalliques et les petites passerelles traîtresse de la fameuse entreprise du pater. La pauvre Ida, sur la fin, ne sait plus vraiment sur qui compter avec le Howard qui merdoie ou la Peggy qui s'est encore fait rouler dans la farine et qui l'amène sur un plateau au méchant loup-garou Stephen ; l'histoire avait commencé avec un plongeon, s'était poursuivie par la chute mortelle du père dans son usine, elle se conclura par un nouveau "aaaaaaaaaaaaaaahhhhh - spok"... Ida et l'Howard forment un bien joli ptit couple (Ida finira même par l'épouser dans la vraie vie, vous imaginez !), McNally, avec son regard noir sourcilleux, campe un beau fumier et Peggy Dow la parfaite petite blonde idiote que tu peux retourner comme un gant. La scène finale, notamment, joue joliment avec les ombres et, même s'il n'y a pas de quoi sauter au plafond, Gordon fait tranquillement le taff. Et puis il y a Ida, alors... 

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