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31 janvier 2012

The Descendants (2012) d'Alexander Payne

19857052

Sept ans après Sideways, Alexander Payne revient avec une nouvelle chronique "douce-amère" (partez-pas j'y reviens) ; comme il aime sortir des sentiers battus, il s’intéresse cette fois-ci à une famille hawaïenne (ah non, non, pas la musique... trop tard) dont la mère vient de tomber dans le coma. C'est le côté "amer" ? Pas que. En effet le pater familias (George Clooney poivre et sel mais de plus en plus sel) n'en a po fini avec les mauvaises nouvelles ; certes, comme il était super occupé, il n'a pas trop fait gaffe à sa famille ces dix dernières années, mais là il tombe quand même de haut : sa fille de dix ans est une peste, sa fille de 17 est une peste qui se drogue et boit (pas enceinte, nan), sa femme, apprend-il, le trompait impunément avec un type qu'elle aimait profondément - voilà pour l'entourage proche. Comme il doit en plus se coltiner des cousins (tout le monde est un peu cousin à Hawaï) pas jojo, un ami de sa fille qui a tout l'air d'un abruti et un beau-père qui est un vrai abruti, n'en jetez plus la coupe est pleine. A chaque plan et chaque annonce, Clooney prend dix ans et il espère bien ainsi niquer Dujardin pour l'Oscar du meilleur acteur - c'est pas fait... On a eu le côté "amer" et maintenant ? Bingo, passons au côté "doux". Clooney a peut-être pas super assuré jusque là mais c'est pas un mec mauvais dans le fond, quand même, voyez. Donc peu à peu, il va se rapprocher de ses filles, va calmer le jeu avec l'amant de sa femme, va voir que l'ami abruti de sa fille a lui aussi eu des douleurs dans son ptit coeur... Bref, si Clooney perd sa femme, il récupère ses proches et on est franchement content pour lui... The Descendants n'est pas un film irritant, c'est juste mou de genou à l'image de cette incessante musique que nous assène Payne du début à la fin de son film comme pour tenter de couvrir les vides (quand ce n'est pas de la musique hawaïenne, c'est un gentillet petit air de guitare qui finit par être gonflant à force d'être systématique). Une tragi-comédie douce-amère à l'américaine, vite vue, vite oubliée.

19835079

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