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28 décembre 2011

Arrietty : Le petit Monde des Chapardeurs (Kari-gurashi no Arietti) (2010) de Hiromasa Yonebayashi et Gary Rydstrom

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C'est la période de Noël et rien de tel qu'un traditionnel petit dessin-animé des studios Ghibli. Surprise en découvrant le générique de voir que l'histoire était adaptée de The Borrowers de Mary Norton, un bouquin que j'avais lu quand j'étais tout chtit - je n'en ai forcément aucun souvenir, mais c'est pour dire quand même : Noël, surprise... Bref. Bon cela ne casse peut-être pas cinq pattes au gros chat du film - les créatures animales les plus réussies au Japon avec les corbeaux (qui pullulent, croyez-en mon expérience), mais on s'attache à la grâce et à la légèreté de cette héroïne qui n'écoute que sa petite voix intérieure ; on a en prime du suspense de folaille - le vol d'un morceau de sucre, toute une histoire quand on fait cinq centimètres -, de l'émotion à foison - la bien tendre et innocente histoire entre Arietty et le gamin humain (Shô) -, de l'horreur brute - la découverte par la vilaine servante de la mère d'Arrietty qu'elle s'empresse à mettre comme s'il s'agissait d'une vulgaire sauterelle dans un bocal -, voire à une petite leçon de sciences naturelles avec ce petit laïus sur les espèces en voie de disparition - dont font partie ces fameux chapardeurs ultra-nains. Le film baigne d'ailleurs dans les tons verts et on se régale de ses visions d'ensemble sur ces immenses jardins - la nature, même en dessin-animé, quand on est en Chine, cela fait respirer. Alors oui, les personnages sont peut-être un poil caricaturaux - cette méchante servante pro Guéant qui veut à tout prix se débarrasser de ces micro-voleurs (qui vole un sucre, vole un bus : 2 ans de prison), ce jeune garçon tout mignon avec son souffle au cœur, la mère d'Arrietty catastrophiste et rapidement hystérique, son père ténébreux... Mais on passe tout de même un bon moment - la preuve, je ne me suis pas endormi, ce qui était, vu mon état, une gageure - à suivre les - forcément - "petites" mésaventures de notre famille de chapardeurs qui refuseraient de vendre leur âme aux humains (dangereux en général) pour une maison de poupées. C'est y po touchant, poutchoupoutchou. 

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