La Camargue (1966) de Maurice Pialat
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur La Camargue alors que, franchement, vous avez absolument rien demandé (et rien à foutre... ? non, allons pas de mauvais esprit), c'est ce que nous propose ce petit doc de six minutes signé du gars Maurice. Bon c'est vrai qu'une fois qu'on a parlé des taureaux qui folâtrent avec les hommes (attention un taureau qui ne ressemble "ni moralement, ni physiquement" au taureau de corrida espagnol - c'est vrai que le taureau espagnol a de quoi avoir le moral super bas...) et de ces petits chevaux camarguais ("L'homme peut se confier à son sabot plein d'assurance"... Mouais, c'est un cheval quoi...), il ne reste pas grand-chose à dire... Une terre toute craquelée qui donne po franchement envie, des gardians ("véritable cow-boy d'opérette" - tiens, dans ta gueule) qui se baladent fiers comme Artaban avec leur accoutrement ridicule, l'église des Saintes Marie... Mouerf, pas de quoi fouetter un chat. Dans ces cas-là et pour ne pas finir par dire des trucs genre "un bon vieux bout de terrain où il n'y a franchement rien à faire", autant louer l'isolement du bazar qui lui donne, forcément, "tout son charme"... On en a jamais douté... Bon, outre le fait que cela vienne compléter l'odyssée pialathone qui a la gueule bien ouverte maintenant - on les aura po volé nos médailles de cinéphages, clair -, je me demande si je pourrais pas refourguer ce truc "vintage" en cours de FLE - y'a toujours une leçon sur la Camargue, sûrement pour ne pas trop donner le goût de venir aux étrangers... (je déconne, of course). Pas de petit profit, c'est ça.