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21 novembre 2011

Le Condamné de la Cellule cinq (I wouldn’t be in your Shoes) (1948) de William Nigh

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Production de la Monogram, I wouldn't be in your Shoes (le titre marque des points quand même) est une toute petite pointure de série B. Cela commence pourtant plutôt bien avec ce générique où apparaît, en ombre chinoise, pendue à une corde, une paire de pompes. Petite visite dans les couloirs de la mort où Don Castle n'a plus que quelques heures à vivre. Puis flash-back de base alors qu'il va raconter ses mésaventures à ras du trottoir à ses compagnons d'infortune (qui ont tour l'air plutôt à la coule pour des tueurs mais bon). Faut bien reconnaître que son histoire est terriblement bêta : quelle idée de lancer ses godasses en plein nuit alors que quelques chats font la nouba. Sa femme, l'avenante Elyse Knox, le pousse à aller les récupérer vu que non seulement c'est sa seule paire et qu'en plus ils traversent une passe financièrement difficile (il est danseur au chômdu, elle bosse le soir dans un dancing). Eh ben les godasses ont disparu dis donc ! Coup de bol, Elyse les retrouve le lendemain but unfortunately un meurtre a été commis dans la nuit : vous allez rire, il y a sur place une grosse empreinte de pas... Don pense pourtant que c'est son jour de chance lorsqu'il tombe sur un porte-monnaie bien fournie ; il n'en faudra pas plus pour la police (godasse + argent tombé du ciel) pour l'accuser du meurtre et le condamner à la chaise électrique. Maudite paire de pompe, je ne vous le fais pas dire...

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Mais la chtite Elyse va continuer de son côté à y croire : elle a fait la connaissance au dancing de l'inspecteur de en charge de l'enquête et elle va fricoter avec lui, la coquine, (jolie séquence dans la pénombre où la chtite finit par lui tendre les lèvres) pour qu'il relance l'enquête. Une première piste qui tourne en eau de boudin et notre inspecteur de se faire de plus en plus pressant pour que l'Elyse lâche l'affaire...  Hum, hum... On voit venir l'anguille sous roche... On pourrait éventuellement apprécier la jolie petite mélodie symphonique - l'éternelle étude no 3 de Chopin que l'ami Gainsbourg phagocytera -, les plans sur les pendules qui se multiplient alors que l'heure fatidique approche, les mignonnes petites sucreries que l'Elyse et le Don échangent tout au long du film (avec des petites phrases ultra-cucul la praline genre My sweetheart ou I love you - ont quel âge, de Diou ?) ou encore le charme de la Knox qui, malgré les apparences, n'est pas du genre à se laisser prendre facilement... (get the joke ? ouais...). L'ensemble demeure malgré tout un peu fastidieux et ce d'autant qu'on a toujours l'impression de deviner douze minutes à l'avance ce qui va se passer - quant à la séquence finale, elle semble littéralement torchée (rarement vu un type mourir aussi mal - quand il reçoit une balle dans le bide, il fait la même tronche que s'il bouffait une câpre). B minus.

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