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3 octobre 2011

The Lady pays off (1951) de Douglas Sirk

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Douglas Sirk n'a pas fait que des grands films, pour preuve cette petite comédie romantique qui n'est finalement pas si loin de l'intrigue de Week-end with Father : deux célibataires (Linda Darnell en "prof de l'année" qui a bien du mal à trouver l'homme de sa vie (dès le début du film, elle regarde par la fenêtre et si j'ai bien suivi les analyses du gars Gols sur le Sirk et les fenêtres, ça voudrait dire qu'elle est non seulement po jouasse mais qu'elle a aussi besoin d'air frais - j'ai bon ?), Stephen McNally en patron de casino : il est veuf avec une chtite fille) qui ont tout pour être heureux ensemble mais qui ont bien du mal à se l'avouer - heureusement la gamine, aidée de sa gouvernante française avec laquelle on partage le même accent, va mettre la main à la pâte pour les réunir... Bon, il est vrai que les circonstances de leur rencontre n'avaient rien pour mettre en confiance notre Linda : celle-ci a joué au casino comme si c'était au Monopoly et se retrouve avec une petite ardoise de 7000 dollars. Le gars Stephen saute sur l'occasion pour lui proposer un deal : elle vient quelques semaines chez lui pour éduquer sa gamine et ils seront quittes. Linda trouve que c'est limite chantage mais elle finit par accepter, de mauvaise grâce... Elle passe ses nerfs sur la chtite donzelle avant de se radoucir, rentre dans le lard de ce type charmant avant de craquer... mais attention, elle a tout de même encore sa petite fierté...

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L'éternelle histoire du duo masculin/féminin qui se chamaille avant de se rouler une grosse pelle derrière l'incontournable "The End"... Si les "effets spéciaux" sont souvent aussi lourdauds que le scénar (ces scènes un peu grossières avec "toile de fond marine" quand nos deux héros se retrouvent sur la plage ou sur le bateau de pêcheur : il n'y a avait vraiment po de thune pour faire deux-trois scènes en extérieur ?), il y a une jolie petite idée au milieu du film lorsque la Linda se parle à elle-même fasse à son miroir ; son reflet lui fait franchement la leçon par rapport à son comportement avec cet homme qui n'a d'yeux que pour elle : "Lâche-toi, Linda, bon sang !, lui lance une Linda au taquet" et ça marche - Aide-toi... c'est un peu ça. Sirk aurait bien pu se passer par contre de deux épisodes franchement lourdingues - la visite d'une "amie de la famille" de Stephen par trop affectueuse et qui se pose en rivale de Linda (y'avait pas besoin de la gamine pour la mettre hors course, elle a l'âge de ma grand-mère) ou cette séquence sur un bateau de pêche mexicain (Le Mexicain a un sacré accent, donc il est super cool et drôle) où nos deux tourtereaux, à force de tanguer, finiront dans les bras l'un de l'autre (le premier baiser ? Ah nan, Linda va vomir, la classe... Bon ben ce sera dans la séquence suivante alors...). Bah cela reste bien mignon mais il était grand temps dans ces fifties que le Sirk retrouve sa superbe d'antan...

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