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19 septembre 2011

Week-End with Father (1951) de Douglas Sirk

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On est certes loin des éternels chefs-d’œuvre du Sirk, mais bon, il est de notre devoir (ah ben ouais) d'achever cette odyssée en bonne et dûe forme - même si les trois derniers courts-métrages dont il fut l'auteur risquent d'être coton à trouver. On est donc dans le registre de la comédie romantique ultra-légère avec cette liaison qui se noue entre Van Heflin en Pierre Richard (il tient la barre, le bougre) et la guillerette Patricia Neal. Ils se croisent dans une gare alors qu'ils accompagnent leurs bambins en partance pour un camp de vacances : nos deux héros, outre le fait d'être super inquiets quant à leur progéniture, partagent de multiples points communs ; ils sont célibataires (et ce même si Van Heflin a une aventure avec une star de la téloche toujours absente, Virginia Field - po de première jeunesse), ont chacun deux gamins (elle, deux bambins, lui, deux bambines) et surtout chacun un chien (j'assume le surtout). Ils vont se recroiser par hasard au zoo (thanks to the dogs) et vont saisir au vol ce coup du destin : un premier date, puis un second, puis un troisième, les deux sont sur un nuage pensant avoir enfin rencontré leur partie manquante. Ils décident de faire une visite surprise au camp de vacances, histoire de tester au passage la réaction des gamins. L'idylle va forcément partir en live...

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Van Heflin n'a point peur du ridicule et va se retrouver dans une multitude de situations où il sera le dindon de la farce - concours avec les gamins où il s'avère être le parfait loser quelle que soit l'épreuve (je vous conseille en particulier la course en sac à patates), visite surprise de la Field qui tend à faire foirer ses plans de mariage, beau gosse tournant autour de la Neal qui le ridiculise et j'en passe... Les gamins lui mènent la vie dure et les premières tensions avec sa chère Patricia surgissent. Ca sent rapidement le sapin par rapport à leur projet d'union, mais les gamins vont finalement être au taquet pour tenter de rendre heureux leur parent respectif en les réunissant à nouveau... Ah ben on est dans le récit achement bon enfant avec gags visuels lourds comme des rondins de bois et dialogues qui fusent dans un véritable bordel ambiant - deux adultes, quatre gamins et deux chiens en pleine nature, c'est po toujours forcément contrôlable. On se fend de deux trois sourires pour la forme, appréciant tout de même au passage l'indéniable dynamique de la chose, la mise en scène réglée au cordeau et les quelques jolis mouvements de caméra en panoramique ici ou là. On est loin des sublimes mélodrames qui arracheraient une larme à un aveugle, mais cette comédie familiale de dimanche aprèm se laisse gentiment regarder pour ce qu'elle est... Une oeuvre mineure du gars Sirk, y'a po photo, dans laquelle on peut tout de même apprécier l'abattage tout-terrain de Van Heflin dans un registre que l'on ne lui connaissait point. Rare mais pas incontournable, c'est un fait...

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