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26 mai 2010

Le Sous-Marin mystérieux (Mystery Submarine) (1950) de Douglas Sirk

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Ce n'est pas un Sirk qui restera dans les annales du sieur, même si cette petite histoire d'espionnage en milieu sous-marin reste agréable à suivre : de méchants Allemands qui ont kidnappé un scientifique, un agent secret américain infiltré chez les Boches avec la gueule de l'emploi (Macdonald Carey, le type honnête et droit) et une chtite héroïne prête à tout pour racheter sa trahison initiale (Märta Torén, joli brin de femme venue de Suède qui amène un soupçon de charme à ce scénar sans guère de remous), voilà pour l'essentiel. On découvre notre Märta, au départ de l'histoire, accusée par des responsables américains d'avoir collaboré avec l'ennemi; elle leur raconte alors comment elle en a été amenée à  faire confiance aux Allemands qui l'ont rCJF6F9WCHoHxSIappâtée en lui faisant croire que son mari n'était point mort... La chtite se fait forcément rouler dans la farine et, en dehors de sa mauvaise conscience qui la turlupine, elle doit subir la pression du responsable allemand bien décidé à la séduire... de gré ou de force (la petite phrase ci-dessous sur le photogramme est au diapason de la subtilité du gazier). Second flash-back avec le récit de l'espion qui a tenté de remettre la main sur le scientifique. Il ne semble pas, a priori, porter cette pauvre Märta dans son coeur : va-t-il décider d'enfoncer cette traitresse ou lui offrir une porte de sortie ?... Une bonne partie du récit se passe dans une baraque sur les côtes sud-américaines, avant de nous plonger pour le final dans ce sous-marin assailli par les forces américaines (s'il y a des "remous", ce ne sera qu'au sens propre, les navires ricains n'y allant pas mollo au niveau des bombes sous-marines - si la zone était poissonneuse, la population sous-marine a dû sacrément morfler au passage). Si l'espion américain n'est jamais à court d'idées finaudes pour prendre contact avec les siens (c'est limite crédible mais passons), au niveau des relations sentimentales, le père Sirk met la pédale douce : l'amie Märta, prise dans les filets allemands, a beau se sentir toute piteuse et couler des regards troublants, emplis de pardon, à cet espion, ce dernier reste apparemment de marbre... Pas facile de trouver le chemin de la rédemption pour notre héroïne venue du froid. Ce n'est pas particulièrement déplaisant, disais-je, c'est juste que la patte du Douglas demeure difficilement décelable dans cette gentillette production sans grand éclat ni véritables surprises.       

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