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9 octobre 2009

The Show off (1926) de Malcolm Saint Clair

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Après W.C. Fields, Louise Brooks doit assister, impuissante, au show de Ford Sterling. On peut dire que le gars s'en donne à coeur joie dans son rôle de gros lourd qui vient s'imposer dans une bonne vieille famille moyenne d'origine allemande (les Fisher). Petit agent dans un bureau de courtage, Ford se la pète en racontant n'importe quoi pour draguer la fille des Fisher (Lois Wilson, plus naïve qu'un militant sarkoziste). Là où il excelle et se fait le plus lourdingue, c'est quand il vient rendre visite au Fisher à l'heure du repas. Non seulement il n'est pas vraiment invité (il a la réputation en plus de bouffer comme quatre : il mate d'ailleurs les plats à l'heure de la prière sous l'oeil grondeur de la chtite Louise), mais en plus son rire ultra gras exaspère tout le monde, en particulier le père de famille. Comme il a en plus la mauvaise habitude de taper comme une brute sur son dos, il ne tarde pas à s'attirer les foudres paternelles. La mère, son fils, Joe, et la pineco de celui-ci (Lvlcsnap_78442ouise Brooks, ouf), le regardent avec des yeux ronds comme des billes faire son numéro. Comme les parents finissent par mettre en garde leur fille contre les fréquentations d'un tel type, celle-ci, par pur esprit de contradiction, se marie avec lui... La pauvrette, on lui souhaite bien du plaisir. Deux événements vont venir marquer ce film qui ne présente pas un immense intérêt, reconnaissons-le : notre fanfaron va gagner une bagnole et va terroriser tout Philadelphie en roulant comme un dingue (belle scène de foule avec 15.000 figurants qui viennent voir ce fou-furieux qui a fini par coincer un flic entre un mur et sa caisse : le passage spectaculaire) et la mort du pater qui n'avait de toute façon pas vraiment l'air dans son assiette depuis le début (le passage funéraire avec toute la famille qui nous sert des tronches de six pieds de long...). Ce con de Ford Sterling, suite à ses exploits en voiture, est condamné à 6 mois de prison ou 1000 dollars d'amende, et Joe sacrifie les derniers deniers de la famille pour lui éviter cette infamie. Il est bien temps que le Ford profite de ses dons de beau-parleur pour se racheter, ce qu'il tentera de faire en défendant auprès d'industriels l'invention de Joe : la peinture anti-rouille(!). Bien, en dehors d'une petite séquence automobile sympathoche, la mise en scène très théâtrale du Malcolm (les Fisher dans le living room face caméra) n'a rien d'extraordinaire. Louise Brooks passe son temps à froncer les sourcils devant l'attitude coupable de Ford Sterling et les gros soucis, et c'est bien ce petit froncement dépité qu'on gardera en tête à défaut d'autre chose...

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