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Shangols
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20 septembre 2009

It's the old Army Game (1926) de A. Edward Sutherland

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Bon, il aura beau tenter de remuer sa fine moustache dans tous les sens W.C. Fields aura toujours un gros problème pour me faire rire. On le voit ici faire son Pierre Richard pour tenter d'éteindre un incendie dans son magasin, maltraiter un gamin dans tous les sens pour le faire taire, ou manger comme un gros porc sur la pelouse d'un riche propriétaire en Floride, et franchement je reste désespérément stoïque. Même quand il tente, en précurseur, le gag du Corniaud en se faisant démanteler sa bagnole dans les rues de New-York (il est en sens interdit, le gros lourd), tout cela demeure bien poussif - pour faire remorquer sa bagnole par une mule têtue comme elle-même, il ne trouve en plus pas mieux que de mettre le feu sous ses pattes, c'est po bien malin, hein! (Par exemple la scène d'ouverture du film avec une voiture qui passe en trombe devant un train est à couper le souffle, soyons franc)... Quant à l'intrigue, elle n'a pas un intérêt extraordinaire : W.C., patron d'un drugstore, s'associe avec un gars qui vend frauduleusement des apparts à New-York à ces bons gens de Floride. Il se fait chopper par la police mais finalement son business s'avère florissant (on ne sait pas trop pourquoi mais faut bien un happy end...) Bref, oublions.

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Heureusement qu'il y a la présence radieuse de la chtite Louise Brooks (ben oui, il y avait forcément au départ une motivation), tout juste 20 ans et craquante comme pas deux. Qu'elle mange une glace sous le regard de pompiers hypnotisés, qu'elle déambule en ville (joli travelling avant pour suivre son déhanchement) pour attirer l'attention du jeune premier (William Gaxton, le vendeur immobilier), qu'elle esquisse son petit sourire coquinou derrière un livre ou qu'elle s'adosse en maillot de bain vintage contre un cocotier, là, non mais là vraiment, on sent qu'il se passe quelque chose de cinématographiquement inoubliable - j'en fais beaucoup, j'avoue. Bref, plus cinégénique tu meurs et elle a au moins la grâce de faire oublier les gags assez lourdauds du subtil W.C... Pour la présence de la Louise donc et si en plus le moustachu vous fait rire, c'est tout bénéf. 

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Commentaires
S
Je savoure petit à petit les quelque vingt-cinq apparitions ou jeux de la Louise dans la production cinématographique des années 20 ou 30. Toujours une petite étincelle de magie quelque soit la qualité du film. Some get it, some not...
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D
bravo pour écrire autant de belles choses sur un film si peu connu, à vrai dire uniquement des fans des deux acteurs principaux!
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