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Shangols
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23 août 2009

SERIE : Lost - saison 5 - 2009

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Puisqu'on s'est peu à peu rendu compte que l'île de Lost était finalement presque aussi peuplée que le rocher de Monaco, l'isolement de notre groupe de départ a fini par devenir une idée obsolète. La saison 5 est au moins claire et nette sur une point : il ne s'agit plus vraiment de déphasage géographique mais d'un déphasage purement temporel (nommer un personnage français "Montand", fallait oser d'ailleurs, hum). Cela permet au passage de retrouver la construction des premiers épisodes qui reposaient essentiellement sur l'idée de flash back sur chaque personnage et d'en jouer ici à l'infini. Si pour Jack, Kate, Hugo, Sun et Sayid qui ont retrouvé le "train-train" quotidien, on revient surtout sur leurs dernières éprouvantes journées avant qu'ils repartent sur l'île, James, Juliet, Miles - restés sur l'île - n'en finissent plus de naviguer dans le temps - passé lointain ou proche... -, la machine temporelle de l'île s'étant méchamment déglinguée... Ils finissent par rester bloquer en 1974 et reconstruisent leur vie pendant 3 ans avant de voir débarquer en 1977 toute la première équipe, à l'exception de Sun (la Coréenne ne doit po pouvoir voyager dans le passé, allez savoir pourquoi...). Quant au turpide John Locke, il ne semble jamais  pouvoir mourir, ressuscitant à loisir en bravant apparemment toutes les limites spatio-temporelles. Cache quelque chose de pas vraiment sain, le diable... Comme d'hab, la série ramollit terriblement à mi-parcours avant un final comme toujours trépidant avec coup de théâtre de folaille et personnages prêts à se sacrifier dans l'espoir d'un éternel retour à la normale. Si on retrouve le quatuor des amoureux (Jack, Kate, James et Juliet) qui n'ont de cesse de varier les affinités (quatre possibilités) et de se poser des questions sentimentales qui tournent un peu en rond, Hugo apporte toujours sa petite - ou grosse, c'est selon - pointe d'humour avec ses références cinoches qui oscillent entre Retour vers le Futur et l'Empire contre-attaque. Certes, on a cessé - comme Hugo qui finit par lâcher l'affaire lorsqu'il demande gentiment qu'on lui explique les ficelles temporelles du bazar -  de chercher à trouver un sens à toutes les aberrations scénaristiques, et on se rassure en se disant que la saison 6 sera bien la dernière. Il était temps avant qu'on soit totalement perdu devant tant d'embrouillaminis qui reposent, faut quand même se l'avouer, un peu sur du vide - oui bon, c'est "distrayant", personne ne nous met non plus un pistolet sur la tempe pour enquiller les épisodes... Pas la série, tout de même, qu'on emporterait sur une île...

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