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27 mai 2009

They had to see Paris (1929) de Frank Borzage

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Comédie légère qui permet à Borzage d'enquiller les clichés des Ricains à Paris comme du poivron jaune, vert et rouge sur une brochette : le pater ricain (Will Rogers, po formé à l'Actor's Studio, m'est avis...), bouseux friqué de l'Oklahoma qui met constamment les pieds dans le plat et reluque en tout bien tout honneur une petite chanteuse parisienne habillée bien court (Fifi d'Orsay, hum), sa fifille (Marguerite Churchill, absolument charmante) qui tombe forcément amoureuse d'un duc désargenté, son fifils qui rêve d'une vie de Bohème et s'acoquine avec sûrement l'une des plus laides Parisiennes aux moeurs légères (elle a pas fait carrière, m'étonne à peine...) et enfin la mère qui tente de couver sa fille et de sauver les apparences. Rien de bien méchant en soi, mais terriblement bavard et vain malgré les efforts forcenés d'insuffler un vent de comédie : tout repose, dans ce domaine, sur les épaules de Will Rogers qui répète à l'envi ses trois expressions françaises préférées ("Meeeeci", "Nespa", "Moonn Dieu!") et ne parvient po à s'accoutumer à l'accoutrement en société : il reste dans une chambre du château en peignoir avant d'enfiler la cuirasse d'un chevalier (le summum comique, oups) ce qui provoque l'évanouissement de sa propre femme...; mais il est finalement bien le seul à vraiment rester lucide et fidèle à ce qu'il est et parviendra finalement à réconcilier toute sa petite famille... Po grand chose à ajouter si ce n'est que les actrices et cameo français ont tous un accent à tailler au couteau, que la mise en scène est terriblement figée et même si on retrouve certaines séquences "sous les toits de Paris" (le fils et sa poule, le pater et Fifi - les deux femmes semblant vivre en sous-vêtements...) comme dans le merveilleux Seventh Heaven, le feeling reste désespérément aux vestiaires. Un petit coup de mou en ces débuts du parlant qu'on pardonne aisément au Frank.      

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à l'aborzage ! clique

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