Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Shangols
REALISATEURS
GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
24 avril 2009

L'Ensorceleuse (The Shining Hour) (1938) de Frank Borzage

Margaret_Sullavan_in_The_Shining_Hour

Petite fournée du gars Borzage avec cet opus qui donne la vedette à Joan Crawford. Un scénario cousu de fil de bleu, une plongée dans une ancienne famille ricaine richissime mais ennuyeuse à mourir, des personnages monolithiques et un happy end tiré par les cheveux, pas de quoi en effet vraiment se régaler. Joan Craword est un donc une danseuse qui brille dans les soirées newyorkaises. Un type, Henry, issu de la famille des Linden - qui remonterait au moins aussi loin que la genèse, voire juste avant, comme le dira malicieusement la chtite Margaret Sullivan - s'entiche de cette superbe donzelle qui ne vient définitivement pas du même milieu social. Ce dernier, malgré les mises en garde de son frère David qui a fait expressément le déplacement de l'immense propriété familiale jusqu'à N.Y., est bien résolu à se marier à celle qu'il considère comme la femme de sa vie. On sent dès le départ, et ce en dépit d'une première rencontre qui tourne au vinaigre entre David et la Joan, que ces deux-là sont faits pour être ensemble... Ca va po manquer, of course. Joan débarque donc avec ses 28 valises chez les Linden et si elle est accueillie avec le sourire par la femme de David (Margaret Sullivan donc, un soupçon de gaieté dans la morgue ambiante), elle est battue froid d'entrée de shining_hourjeu par la soeur aînée : celle-ci se fait un malin plaisir de rabaisser constamment notre pauvre Joan qui fait pourtant tous les efforts du monde pour s'intégrer chez nos amis les riches; la soeur, véritable vielle fille langue de vipère, pressent même que la Joan risque rapidement de séduire David et de foutre le bronx dans ce terne foyer ancestral... Elle a po forcément tort, au demeurant, mais c'est un peu le seul truc que la Joan pouvait espérer pour ne point s'ennuyer comme un rat mort... A part donner l'opportunité de faire du cheval (j'en ai fait une fois, c'est fait pour 12 vies - encore que cela n'ait guère de lien avec l'intrigue, j'en conviens), être riche, c'est quand même chiant comme la pluie. David tourne rapidement autour de Joan, qui s'en détourne, puis se retourne, puis hésite et puis craque, et puis non c'est trop bête, et la Margaret qui l'encourage en plus, bonne perdante, et patati et patata et pendant ce temps-là, la soeur aînée ultra vénère, sentant que tout lui échappe, fout le feu à la future maison de Henry et de Joan, rien que pour les embêter, na - elle exulte avec en fond d'écran d'immenses flammes, le symbole est gros comme une maison qui brûle... Cet acte vraiment po gentil va agir comme un coup de fouet sur les quatre protagonistes et tout va rentrer dans l'ordre - la Margaret qui n'a d'yeux que pour son David le charme à nouveau (la séquence où elle a la tête toute bandée (elle s'est jetée dans la maison en feu sur un coup de tête, genre je me sacrifie voilà !) est limite ridicule, cela dit...), quand à la Joan et son Henry, vous verrez, on y croit po une minute. Petite, toute petite mouture...   

shining_13

à l'aborzage ! clique

Commentaires
Derniers commentaires