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14 avril 2009

La Marche de Tokyo (Tokyo koshin-kyoku) (1929) de Kenji Mizoguchi

713_FCes 27 minutes restantes - mais qui constituent tout de même une unité - de ce film muet de Mizoguchi valent tout à fait le détour. Il est déjà question du monde des Geishas et d'un imbroglio sentimentalo-parental qui fait couler plus d'une larme. C'est bêta de tomber amoureux d'une geisha quand on se rend compte finalement qu'il s'agit de sa fille - pour le pater - et de sa demi-soeur - pour le fils. Même si c'est parfois coupé un peu à la hache, il demeure quelques jolis mouvements de caméra (des panoramiques sur le port ou sur le salon des geishas et même un beau travelling avant quand les deux amis se rendent dans une petite salle pour avouer qu'ils sont amoureux de la même fille) et quelques plans pêchus (l'ombre de la mère de la geisha qui lui parle en rêve, les petites gouttes d'eau sur la main d'un amant alors que la geisha est en larmes). On va de révélation en révélation et à chaque fois ("Je t'aime mais notre mariage est impossible..." - ah oui), vas-y que je me jette à genoux et que je penche la tête comme si on venait de me la couper ou que je me relève plein de stupeur et de tremblements. C'est mélodramatique à souhait avec tout de même quelques petits instants pleins de légèreté - la partie de tennis qui marque particulièrement des points et le geste gracieux de la future geisha, alors qu'elle tente 28 fois de faire passer la balle de tennis de l'autre côté du grillage. Une oeuvre cinématographique qui a miraculeusement pu être préservée et on ne va point s'en plaindre.

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