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19 février 2009

Parisienne People (1992) de Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville

"Ne l'entendez-vous pas, cette cruelle joie,
Tandis que dans les pleurs moi seule je me noie ?
Quel crime, quelle offense a pu les animer ?
Hélas ! Et qu'ai-je fait que de vous trop aimer ?"

defaultIl n'y a bien que Godard pour citer des vers du Bérénice du père Racine pour une publicité pour des clopes. Un type marche comme un somnambule au milieu de paquets de cigarettes avant de s'écrouler au pied d'un autre qui bouquine (un livre intitulé subtilement Parisienne People...) pour lui allumer sa clope... Un autre gazier plus pimpant fait des zigzags en skate pour éviter des paquets (sûrement un non-fumeur, moi je dis...). La voix de Godard résonne comme dans une caverne, littérature et papier à cigarette semblent faire définitivement bon ménage mais c'est tellement gai qu'on croirait plus au final qu'il s'agit d'une pub pour le cancer que pour la cigarette (c'est pareil, vous allez me dire); bref du JLG sans filtre.

God-Art, le culte : clique

Commentaires
F
Ce même Berenice, dont Bresson releva dans sa préface cette belle phrase, incluse dans ses prodigieuses Notes sur le cinématographe :<br /> <br /> Ils pensent que cette simplicité est une marque de peu d'invention <br /> <br /> <br /> (Ah quand Balthazar, les amis !!? Oui, c'est un peu à l'emporte-pièce, vous ferez bien de vous en foutre, mais il y a une séquence dans ce film qui est à mon avis incroyable, un moment unique dont seul le cinéma en est capable, et point d'autre art, tout humble et invisible mais touchant certains propos de Deleuze inclus dans l'Abécédaire. La création d'un regard 'autre'. Allez les gars, je vous ai tout dit...)
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