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1 février 2009

Corridors of Blood (1958) de Robert Day

Film_368w_CorridorBlood

Petite série B de dimanche aprèm qui se suit d'un oeil un peu condescendant. Certes il y a le plaisir de croiser Boris Karloff, en médecin - elle apprend vite, la créature...-, et Christopher Lee en assassin de bouge peu aimable (son truc c'est l'oreiller ou le poignard) mais la trame est tout de même aussi mince qu'une tranche de jambon cru. Nous voilà en 1840 à Londres et, à cette époque, mes bonnes dames, l'anesthésie n'avait point encore été inventée. Comme on amputait un peu pour un oui ou pour un non, croyez-moi on douillait sa mère. Le secret du Docteur Boris quand il ampute est simple : faire super vite... Oui bon la douleur est terrible et si tu en ressors vivant tu peux réellement tenter ensuite ta chance au loto. Il voit bien que cette méthode est po bien pratique donc il bosse dans son labo pour trouver la formule magique. La nuit donc, il teste son produit à base d'opium - se shoote grave en fait -, va faire un tour comme un dormeur éveillé dans les bas quartiers et se réveille au petit matin en se souvenant de rien. Ce qui n'est finalement pas trop grave, parce que, dans le genre Mr Hyde, il n'a pratiquement rien à cacher - certes, il signe quelques papelards pas très catholiques pour les types du bouge qui assassinent des gars qu'ils revendent à l'hôpital : mais bon, il faut bien vivre... Le problème surtout c'est que notre Boris prend des doses de plus en plus en fortes et néglige méchamment son travail... Les médecins le regardent de plus en plus de travers, et on lui file de moins en moins ses produits. Que faire ? Bon je m'arrête là d'autant que c'est guère plus passionnant ensuite. On a droit à deux-trois petits passages que la censure de l'époque n'avait guère appréciés - joli jetage d'acide dans la tronche de Lee, faut reconnaître - mais sinon le film manque cruellement de rythme et finit lui-même par chloroformer lentement mais sûrement; c'est un peu le thème certes, mais c'est pas vraiment la formule que Boris - ou Day - espérait trouver. Mouais, pour un dimanche aprèm, po mieux. 

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