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Shangols
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7 décembre 2008

Le parfum de la dame en noir (2005) de Bruno Podalydès

tn_parfum_20de_20la_20dame_20en_20noir_20affiche_1_Deuxième épisodes des aventures de Rouletabille.

Malgré tout le soin apporté à la variation des cadres (joli plan en caméra portée (les courses dans les bois), plan séquence très coulant(à l'école notamment)), au rythme des répliques, au jeu des personnages (mention bien pour Zabou et Jean-Noël Brouté (Sinclair), mention nulle pour le ridicule Elbaz), quelques trop rares gags burlesques (le ballet des stéthoscopes restant ce qu'il y a de plus réussi) on a vraiment du mal à rentrer dans l'histoire et à s'y intéresser... Si dans le mystère de la chambre jaune, on s'attelait assez vite à la résolution du... mystère, là on traine pendant une bonne heure avant de vraiment savoir ce qu'on attend... oui, le parfum, tu parles... On comprend que tout le monde s'affole du retour de Frédéricseptembre_2005___le_parfum_de_la_dame_en_noir_1_ Larsan (dit mort mais bien vivant... on ne sait ni comment ni pourquoi d'ailleurs...) et... et... des choses se passent et il faut attendre les 15 dernières minutes pour qu'on nous explique tout se qui s'est passé et qu'on a pas vu... mais comme on a rien vu de vraiment intéressant jusque là, on ne voit pas vraiment pourquoi Rouletabille enquête. Bref... Un peu trop "qualité française" et plutôt sage, on aurait pu attendre beaucoup plus de folie et de prises de risque des frères Podalydès qui se complaisent un peu dans ces aventures molles. Par pitié, pas de trilogie.   (Shang - 12/04/06)


parfum1pyTout à fait. C'est même curieux de voir comment la précieuse fantaisie habituelle de Podalydès peut tourner à vide si on n'y prend garde. Le Parfum de la dame en noir a le même défaut que tous ces films français clinquants récents : on rassemble trop de stars, et du coup on tue dans l'oeuf toute espérance de personnages. Podalydès a l'air tout content de rassembler dans son champ 3 générations de comédiens de "qualité française" (de Lonsdale à Breitman en passant par Arditi, Gourmet, Azéma, Elbaz, n'en jetez plus), mais oublie du coup d'écrire son film, convaincu que ça suffira bien. Il tente un vague mix entre polar et comédie légère, et rate des deux côtés : le suspense est gaché par le fait qu'on ne comprend absolument rien des enjeux de l'enquête de Rouletabille (pourquoi faut-il retrouver Larsan ? Qu'est-ce que vient faire cette histoire de mère retrouvée là-dedans ? 1962820497Pourquoi Larsan se cache-t-il ?), et que du coup on n'assiste souvent qu'à des gesticulations sans sens ; la comédie est gâchée par des dialogues souvent laborieux et des personnages peu sympathiques (en premier lieu Podalydès frère, jeu fermé, un peu fatigué sûrement de cet éternel rôle de Tintin mélancolique). Restent ça et là quelques minuscules idées rigolotes (la scène non des stéthoscopes mais des périscopes (mais Shang est en Chine depuis longtemps maintenant)), une jolie lumière d'été, et quelques inspirations visuelles à l'ancienne. A part ça, ça tourne en rond.   (Gols - 07/12/08)

Commentaires
S
Hum... j'ai un peu honte... J'imagine le docteur du coin avec son périscope autour du cou... Mille excuses pour nos lecteurs marins et médecins...
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