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17 novembre 2008

Rivière sans Retour (River of no Return) (1954) d'Otto Preminger

Comment camper en pleine nature avec les indiens aux fesses et rester pomponné du matin au soir? Rarement vu une mise en pli et un rouge à lèvre aussi tenaces au bout de trois jours. Mais bon, c'est Marilyn, on lui pardonne sa coquetterie, d'autant que Robert Mitchum reste aussi glabre que son bambin... Ah ces stars...

river560

Robert et Marilyn sont sur un bateau, le gamin ne tombe point à l'eau, donc ils y restent. Un type vraiment pas sympa a tiré son cheval et sa carabine au Robert qui vivait paisible dans sa cabane avec son fils; en prime il lui laisse sa pineco, Marilyn, encore un plan qui n'arrive jamais... Comme les méchants Indiens qui se sont peints des trucs plein la tronche menacent, Robert n'a d'autre choix avec son blondinet et sa blonde de descendre la rivière sur un radeau... Ils se prendront pas mal de seaux d'eau dans la figure, échapperont aux flèches aiguisées des peaux-rouges bien claires (bah, on voit les fils des flèches dis donc!), le Robert combattra un couguar à main nues ainsi qu'un vilain moustachu tout aussi enragé, la gamin apprendra que son père a fait de la prison - ouais j't'expliquerai - et la Marilyn se fera de plus en plus ambiguë, avec son petit côté charmeur, jusqu'à ce que le Robert lui saute dessus comme un malpropre. Mais bon Marylou n'est point rancunière.

river_of_no_return_2_2

De bien jolis paysages canadiens ma foi, des effets spéciaux un peu datés - bien flou ce fond d'écran (même si apparemment les deux acteurs ont bu réellement la tasse pour certaines cascades) -, des petites chansons pleines de peps (One Silver Dollar, Down in the Meadow, River of no return) susurrées par une Monroe dans des tenues affriolantes, un Robert Mitchum aussi sexy qu'un routier après 48 heures de route (même sa séance de massage est d'une froideur terrible, pas l'impression que la magie opère vraiment entre les deux stars...) et un film, au final, bien décevant et assez planplan signé Preminger. Non point tant la faute à la trame ultra balisée qu'à la molassonnerie de la plupart des séquences qui fleurent la guimauve. Le personnage de Mitchum est d'un bloc - limite con-con - et même si la Marilyn est souvent à la coule, parfois toute colère à cause des réflexions du Robert, on a vraiment du mal à croire à leur assemblage... Plus glamour sur le papier qu'à l'écran. Bon, reste tout de même un petit air de musique dans l'air... Waileree...    

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