Rendez-moi ma Femme (As Young as You Feel) (1951) de Harmon Jones
Lisant l'excellent bouquin de Michel Schneider (Marylin dernières Séances), je décidai justement de me faire quelques séances de rattrapage. Et bien As Young as You feel est con comme un balai - pardon my French... (Le titre français vaut quand même des points...) Rien de bien méchant en soi, vous allez me dire, dans l'histoire de ce vieil homme licencié qui décide de se faire passer pour le Big Boss d'une holding. Il prône un discours plein de bon sens (au moins pour l'époque semble-t-il...) et ne tarde pas à se faire aimer de tous. Humble comme pas un, terre-à-terre (à un point que c'en est gonflant d'ailleurs), il passerait presque pour un sage. Mais franchement, c'est ras des pâquerettes. Déjà son déguisement... comme il a une barbe, hein, comment faire pour se déguiser, hum, hum, hum?... Eh ben il se la teint et hop quasiment personne parmi ses anciens chefs le reconnaît! Naaann?... Ok passons. Le pire c'est surtout ces dialogues répétés 3456 fois (tout le monde est sourd ou il fallait vraiment faire plus long ?) et cette mise en scène ultra théâtrale - la caméra restant stoïque - donnant la piètre impression de personnes qui s'agitent toutes seules dans un bocal. Tout ça pour voir notre pauvre Marylin en éternelle secrétaire, et encore de pauvres bouts de scènes : sa seule "vraie" scène est celle où elle pique un semblant de colère, les sourcils tous froncés, allant jusqu'à tirer la langue. Bien... Espérons que parmi ses petits films, que je n'ai point encore vus, il y ait un peu plus d'intérêt. Me replonge derechef dans le Schneider pour noyer ma peine.