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23 septembre 2008

Crin blanc : Le cheval sauvage (1953) d'Albert Lamorisse

the_white_mane_PDVD_009

Peut-être ai-je perdu mon âme d'enfant (ou de cheval) mais c'est vrai que Crin-blanc ne m'a point fait autant hennir de plaisir que Le Ballon rouge. La Camargue, sa nature aride, ce cheval fougueux, ces méchants adultes, ce pur enfant (qui fait cuire un lapin quand même),... l'intrigue est un peu trop lisse, les ficelles un peu trop grosses... Certes, Lamorisse n'est pas en reste pour nous livrer une superbe image en "blanc et blanc-gris", réalise certains plans de toute beauté relativement impressionnants - le gamin qui s'accroche comme un dingue à la corde du cheval et mange le marais puis la plage sur 15 kilomètres, les travellings à deux cent cinquante à l'heure pour suivre la course des chevaux... Lamorisse n'est pas un manchot techniquement parlant mais la trame, elle, est finalement tellement attendue et banale (ah ben c'est pour les petits nenfants quand même, oui mais...) qu'on finit par guère s'attacher à ce côté manichéen : les adultes qui veulent posséder, vaincre, gagner et ce gamin qui a droit à toute l'innocence et la pureté du monde. Seule la fin, à l'instar du Ballon rouge, est une belle échappée sur l'imaginaire, l'enfant et le cheval s'en allant rejoindre un autre horizon, un autre monde sûrement plus pacifique. Le cheval, dompté, n'est plus l'ami de l'homme, seul le cheval, sauvage, est encore celui de l'enfant. Bon, j'ai dû prendre un gros de vieux, ou c'est le lait en poudre qui passe plus.

the_white_mane_PDVD_008

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