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5 juillet 2008

Les Ruines (The Ruins) (2008) de Carter Smith

18943162_w434_h_q80Il est bon parfois, venu l'été, de se faire un petit film d'horreur bien moite. Le problème de The Ruins est simplement d'être complètement nase. Quatre Américains (la blonde et la brune aux gros seins, deux gars cool, l'un po rasé, l'autre plutôt sportif, bien propre sur lui et étudiant en médecine - ah ah médecine, ça devrait jouer un rôle plus tard ça...) emboîtent le pas d'un Allemand et d'un Grec pour aller découvrir une mystérieuse pyramide maya. Ils ont rien branlé pendant leurs vacances, entre piscine et tequila, un peu de culture ça fait toujours plus sérieux en rentrant... A peine arrivé sur le site (ça fait trente minute qu'on lambine), des autochtones en colère tirent (à l'arc, cool, ou au flingue, plus dévastateur) sur leur petit groupe et la moitié de la tête du Grec part en charpie. Bon, enfin de l'action. Voilà notre bande de bras cassés bloqués en haut de la pyramide, avec quelques centilitres d'eau, trois raisins qu'ils se partagent sur deux jours -c'est nutritif le raisin - et UNE SALOPERIE DE VIGNE grimpante pire que celle dans la montée du garage chez mon père. La suite est ridicule. On aura droit à un découpage de jambe au canif, la petite scène gore pour la route (médecin, ça vous revient...?), couplé avec le dialogue le plus tarte du film, qui les collectionne : "Sans anesthésie?" - Ben non, connasse, le haut d'une pyramide mexicaine n'a jamais été un bloc opératoire. Les séquences d'horreur feraient mourir de rire mon petit neveu, les dialogues sont d'une indigence rares : "Mais voyons quatre Américains en vacances ne peuvent pas disparaître comme ça !" - ah et pourquoi Raoul, t'es bagué ? - et je passe sur les scènes soi-disant sexy de ce genre de production, le summum étant des gros plans sur une petite culotte sale. En conclusion : définitivement fissuré et à laisser à l'abandon.

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