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13 juin 2008

Monte Carlo (1930) d'Ernst Lubitsch

MonteCarlo2Un peu déçu, il faut le reconnaître, par ce Lubitsch qui manque de peps. Les chansons sont un peu platichonnes (mention tout de même pour "Beyond the blue Horizon" avec le tchou-tchou du train et "Always in all ways" qui bénéficie d'une petite mélodie charming) et l'histoire n'a rien d'enivrant : un comte qui se fait passer pour un barbier pour draguer une comtesse... Moment de gloire, douche froide, mais comment cela peut-il bien finir...?

Jeanette MacDonald est une bien jolie comtesse qui met les bouts lors de son mariage : la robe ne lui allait po et en plus il pleut des cordes; direction Monte-Carlo où elle flambe comme Jérémie dans ses heures d'euphorie à Tana (la référence est pointue). Un comte qui ne parvient pas à l'approcher trouve un subterfuge de tous les diables : devenir son coiffeur ("Trimming the women", mouais pas mal aussi) ... Il y a monte_20carlo_20PDVD_005bien cette petite séance où notre pauvre Buchanan masse les tempes de la princesse la faisant presque parvenir à l'orgasme (j'invente rien), mais sinon je me suis un poil assoupi devant les sourires des uns et des autres, dois-je l'admettre... Seule la Jeanette mérite mon respect pour son sex-appeal vintage... On a droit à la fin à un truc genre mise en abyme avec une pièce de théâtre où une jeune femme a honte d'être amoureuse d'un vulgaire barbier, et j'immiscerais bien à ce moment un petit "barbant", juste pour le principe. Tout cela est au final plutôt convenu et on a beau se susurrer des chansonnettes dans le coin de l'oreille, l'ensemble manque un peu d'audace... Un petit coup de tchou-tchou à la fin, pour la route, mais guère plus goutu que le bol de pistaches que je viens de m'envoyer. On va finir par regretter Maurice Chevalier tu vas voir... 

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