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3 mai 2008

Buenos Aires 1977 (Crónica de una fuga) (2006) d'Adriàn Caetano

Guère plus comique que le film précédent (ouais petite journée, je dois l'avouer), le film de Caetano a tout de même un peu plus d'action que le film brésilien, même si on reste pendant les trois-quarts du film dans 15 mètres carré avec une poignée de prisonniers dénudés.

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On est donc en 77, comme nous l'indique gentiment le titre français, et une junte militaire a pris le pouvoir en Argentine. Automatiquement tous les sympathisants d'extrême gauche sont arrêtés pour être questionnés ou abattus, et notre pauvre Claudio, gardien de but de foot à ses heures, de se retrouver dénoncé par un type, comme ça, au hasard : le type a ainsi donné la possibilité à certains de ses camarades de se faire la malle (sport mais énervant quand ça tombe sur vous). Le Claudio l'a mauvaise et on se met à sa place : franchement se taper 4 mois de prison en se faisant quotidiennement tabasser, c'est po vraiment ce que j'appelle des vacances. Bon le film sinon, se contente un peu trop de vouloir absolument "coller au plus prêt" des personnages, avec une caméra qui sautille dans tous les sens dès que nos prisonniers s'affolent ou haussent un sourcil. On est pas vraiment dans la dentelle, il faut reconnaître, Caetano nous assénant un coup de violon de 3400 décibels dès que la porte s'ouvre - ah les gars venaient simplement porter des cuillères, m'a fait bondir pour rien ce con... C'est encore et toujours le problème de "l'histoire vraie" qui veut absolument retracer les faits, sans aucune véritable originalité créatrice, et qui dramatise à mort la moindre seconde de tension (on avait compris qu'il valait mieux être moustachu et d'extrême droite qu'avec une grande crinière de cheveux et de gauche pour avoir le beau rôle dans le film). Bref on tente de se passionner jusqu'au bout en attendant d'assister à l'info que nous livre le titre espagnol cette fois (ben oui qui dit "fugue") mais bon, rien de véritablement nouveau sous le soleil, cinématographiquement parlant. Bien léger tout ça, et moins musclé que Prison Break (ouais, dur). Po des rigolos quand même ces Argentins (c'était le commentaire politique en conclusion).

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