On s'est tous défilé (1988) de Jean-Luc Godard

Godard filme un défilé des créateurs Marithé et François Girbaud et entre une jolie phrase liminaire "Un coup de dé-filé abolit toujours le hasard" et la phrase de conclusion "l'oeuvre d'art se suffit à l'opposé des ambitions et des intérêts", il cite Honegger (c'est marqué dans le générique de fin ce qui est redoutablement pratique), mèle une BO de choix (Cohen, Mozart, Streisand...) et juxtapose des images de la foule et des mannequins, filmé souvent image par image. Franchement, il plane dans de hautes sphères et j'ai po compris grand-chose dans le fond... Il enchaîne les réflexions sur la société, "terme creux", la différence entre le haut et le bas (la masse et l'élite...?) et en dehors d'un joli plan sur une chaussure qui se dénoue d'un pied gracile, j'ai moi aussi qu'une envie, celle de me défiler... Je retombe sur mes pieds, nan ?... Mouais po vraiment.

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