Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Shangols
REALISATEURS
GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
9 décembre 2007

Bonjour Tristesse (1958) d'Otto Preminger

untitled_2

Le bouquin de Sagan que j'avais lu dans ma jeunesse folle ne m'a laissé aucun souvenir... Le film -dont elle n'a pas signé le scénario - ne m'en laissera pas un impérissable. L'histoire de cette jeune fille ultra gâtée qui évolue dans le milieu friqué parisien n'est point vraiment passionnante. Le présent est en noir et blanc parce qu'elle est triste (ah ouais bonjour!...); le passé est en couleurs parce qu'il était super gai (ah d'accord)... Mais bon, son père, très frivole et déconneur, voulait se marier avec une femme avec deux trois principes, et notre jeune fille a voulu se venger en la faisant partir : pas de bol , celle ci, la classy Deborrah Kerr, s'est tuée dans un tournant; comme la pauvre chtite n'a rien d'autre à faire, elle se ronge les sangs en se disant que tout ça ben c'est de sa faute... Exceptés Niven et Kerr (et... j'y reviendrai), les acteurs sont assez pathétiques à l'image de Mylène Demongeot dont le jeu est aussi naturel que son accent anglais (the lousy French touch); les dialogues sont d'une indigence rare (brillant est répété 235 fois mais c'est un gag, splendid 212 fois et c'en est pas un) et l'on se dit que si la vie des gens riches en vacances est identique, ben elle doit être particulièrement emmerdante tant les sujets de discussions approchent le zéro absolu (on se rassure comme on peut)... Alors bon heureusement il y a l'image couleur de Georges Perinal (?) qui est absolument fantastique, digne de celle de Pierrot le Fou ou de Plein Soleil; bon le gars a quand même fait Fallen Idol de Reed et celle du Colonel Blimp de Powell/Pressburger, c'est ni un inconnu ni un manchot; mais franchement ces couleurs au bord de la Riviera pour un film de 1958 sont absolument somptueuses... Et puis, et puis il y a Jean Seberg dont c'est le second film, deux ans avant A Bout de Souffle, et qui est aussi belle en noir et blanc qu'en couleur; pour être franc on peut pas dire que son jeu soit remarquable, mais sa grâce et sa cinégénie lui suffisent - je sais c'est injuste. Rien que pour cela, je ne regrette point même si le petit père Otto s'est déjà montré beaucoup plus inspiré.

tristesse

Commentaires
Derniers commentaires