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Shangols
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8 décembre 2007

Once (2006) de John Carney

Grand prix du public à Sundance (aïe... meuh non), ce petit film a tout pour être la surprise américaine de l'année. Po sûr que l'ami Gols ne rigole doucement devant cette bluette composée à 80% de chansons légèrement moins novatrices que celles de Björk, mais la spontanéité du film qui, de l'aveu même de l'acteur principal, semble avoir été tourné en une soirée, finit par emporter le morceau (de guitare - grosse fatigue, je sais)

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Rien de bien extraordinaire pourtant dans cette rencontre entre un chanteur des rues qui répare les aspirateurs et cette pianiste en exil dont l'aspirateur est en panne; elle lui amène son aspirateur comme on traîne un chien en laisse, ils font connaissance autour d'un piano, improvisent deux trois petits morceaux et voilà... Ah si, ils vont finir par enregistrer un album en studio alors qu'une grande connivence -ouais complices quoi-  s'est installée entre eux... Pour l'histoire d'amour finale, il faudra néanmoins repasser.

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Le charme de l'ensemble tient à cet équilibre entre un ton très quotidien, un jeu d'acteurs à la coule, des scènes filmées caméra sur l'épaule sans trop en faire et des petites mélodies qui font mouche (si vous êtes un fan de Metallica, moins sûr que cela fonctionne). On ne tombe jamais vraiment dans la comédie musicale puisque chaque chanson n'est pas vraiment une mise en scène de la vie quotidienne: boeuf dans la rue, dans un magasin, dans leur appart, dans un studio, ça chante certes  presque du début à la fin mais ces chansons reflètent surtout les pensées, le passé de nos deux comparses (fait de grande déception amoureuse) et installent une sorte de dialogue entre les deux. On dirait que c'est fait sur le pouce, c'est frais, sans prétention sans jamais tomber dans la niaiserie. Bref, pas le genre de film sur lequel faire une thèse, qui n'évite pas tous les écueils du film indépendant américain de ces dix dernières années (la comédie douce amère feutrée) mais un bon moment dont il serait bien dommage de se priver. Allez-y once, comme dirait nos amis belges, po plus ni moins.

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