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14 août 2007

Withnail et moi (Withnail & I) (1987) de Bruce Robinson

asset_5008_hlSoit je suis complètement hermétique à l'humour anglais, soit l'humour anglais est hermétique à lui-même mais franchement, je n'ai guère vibré à la vision de ces deux personnages prétendument hilarants de potes fauchés londoniens qui passent un week-end cauchemardesque à la campagne; plutôt l'impression qu'on enfile les clichés comme des pearls (2 mecs de la ville qui vivent ensemble: qui fait la vaisselle? Sont-ils homo? Qui va être capable de tuer une poule?...) et le jeu outrancier des acteurs (pas aimé Richard E. Grant dans le film suivant de Robinson - How to get ahead in advertising -  là, il est franchement imbuvable) n'aide en rien: ouah ils sont super excentriques et rigolent jamais à leurs blagues qui sentent l'écriture à 12 miles. Il semble bien qu'il y ait des fans aux films de Robinson, mais franchement dès les premières secondes de l'oeuvre impossible de rentrer pour ma part dans cette intimité trop naturelle pour être honnête et définitivement surjouée (certes les deux morceaux de Hendrix et la B.O en général permettent de relever la tête à l'ensemble mais cela reste loin du compte). S'il s'agit des derniers sursauts du cinéma anglais autant lui tirer tout de suite une balle comme à un vieux cheval de saut d'obstacle.

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