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26 mars 2007

Casino Royale (2006) de Martin Campbell

photo_17_1_Après une brochette de sexagénaires et une autre de taffioles (c'est gratuit), enfin un James Bond physique (body buildé mais souple...), au regard gris métallisé, couillu (qu'il se fait au passage torturu dans une séquence sauvage). Jack Bauer n'est peut-être pas pour rien dans ce renouvellement de l'éternel action hero et on va pas s'en plaindre.

Si la première heure enquille a un rythme d'enfer les séquences d'action de ta race, ultra vitaminées et gonflées avec des gros "wwooooooouffffff" - un yamakazi que James arrive à suivre en réfléchissant toujours une seconde avant de se lancer derrière cet abruti bessonien, un camion d'essence qui cherche à s'écraser sur un gros navion (le terrorisme et ses séquelles ) - la seconde qu'on entame autour d'une partie de poker bruellienne (on a des références ou on n'en a pas) est beaucoup plus posée, entrecoupée tout de même de violents fights en corps en corps. De ce point de vue-là, on en prend vraiment plein la vue et la mission est accomplie comme dirait Bush (je m'enfonce). Beaucoup plus intéressante est l'absence de tous les poncifs du genre - gadgets de Pif (...) éléctroniques, voitures aux 34657 options, boisson favorite... - notre James s'amusant même à commander n'importe quoi, un Martini Vodka se révélant presque fatal. Et puis il y a ces deux bombes ultimes, la troublante Italienne de Sardaigne (une Sardinienne, Bastien?) déjà vue dans l'Enquête Corse et Les Bronzées 3 (2 chefs-d'oeuvre, décidément) et la plus évaporée Eva Green au regardjames_bond_casino_royale_1_ vert d'eau Arpic "nouvelle formule qui brille dans le noir"; il y a en effet une scène d'anthologie -bien vu le gars Bastien - où, sous la douche, tremblante de froid, le James vient la rejoindre et décide dans un geste d'une souplesse terrible de mettre un peu plus d'eau chaude. On comprend d'ailleurs ce dernier lorsqu'il finit par fondre pour elle, même si on se doute gros comme une maison que c'est louche... S'ouvre alors -comme dans Miami Vice - une véritable parenthèse amoureuse alors qu'on avait auparavant toujours droit à la partie congrue avant de nous balancer le générique... Un petit coup de Venise qui mange pas de pain, le drame, et notre héros dorénavant avec une carapace de tortue centenaire qui se lance aux trousses du méchant toujours en vie... Il lui flinguera une patte avant de s'introduire "My name is Bond... James Bond" - une réplique mythique qui sonne en toute fin de parcours comme un renaissance du type. Et c'est la bonne nouvelle. Craig, tu peux enchaîner pour la prochaine décennie, personne ne s'en plaindra.

photo_25_1_

Moins Art et Essai que Ceylan (beaucoup aimé Uzak cela dit, hein), je l'admets, moins chiant aussi, sûrement.

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