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13 novembre 2006

LIVRE : Le grand d'Espagne de Roger Nimier - 1950

Nimier_1_Autant le dire d'entrée de jeu, ce livre m'a profondément ennuyé... Comme il le dit un moment "avouez que tant de plaintes, chez un garçon de mon âge, c'est mauvais signe" (il a 25 ans). C'est surtout gonflant surtout qu'on perd rapidement le fil de ces litanies sans trop jamais savoir où il veut en finir. On pourra me rétorquer que c'est ce qui fait le charme de sa jeunesse et de sa fougue - je retorquerais alors qu'on n'est pas non plus obligé de se prendre autant au sérieux et de se sentir obligé de parler au "nom d'une génération". Je préfère de loin le Nimier romancier des Enfants tristes ou du Hussard bleu. Bon comme je suis pas un gars si rancunier que ça au fond, deux petits passages pour la forme. Sacré Roger quand même:

"André Breton a composé dans sa vie deux ou trois bons poèmes et il écrit un excellent français, dans la manière de cette province d'Atlantide, dont il est originaire. Je ne sais quelle fatalité a transformé cet auteur en Maître d'école. Nous relisions, avant la guerre, ses Commandements: "L'acte surréaliste le plus simple consiste, revolver au poing, à descendre dans la rue et à tirer au hasard, tant qu'on peut, dans la foule." Eh bien! oui. Les Allemands se sont livrés à toutes sortes d'exercices de ce genre et le hasard n'y manquait pas non plus. Rassurons-nous. Après vingt ans d'attente anxieuse, il ne semble pas que M. Breton, revolver au poing, descende jamais dans la foule. Peut-être s'est-il pincé le doigt dans la gâchette? On ne sait pas. On cherche en vain une explication". [c'est vachard quand même.......]

"Ce matin, je me rendais chez une jeune personne, quand il est venu s'asseoir une petite merveille en face de moi: blonde, éméchée (je me comprends), avec un visage d'ingénue bronzée et une cape de fourrure grise, - quand elle a quitté l'autobus j'ai failli la suivre. Ca ne m'aurait avancé à rien. En tout cas, je n'ai pas supporté d'aller retrouver une femme beaucoup moins jolie, qui m'aimait. C'est en cela que je ne serai jamais vichyssois." [Bon, je suis moulinois, je le prends pas mal]

 

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