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23 octobre 2006

Guerre des gangs à Okinawa (Bakuto gaijin butai) (1971) de Kinji Fukasaku

a_20_20DVD_20Review_20Kinji_20Fukasaku_20Bakuto_20gaijin_20butai_20Sympathy_20for_20the_20Underdog_20_20PDVD_008_1_

Il est indéniable que ce film a du servir grandement d'inspiration pour Tarantino - tendance Reservoir Dogs, même le son de la guitare basse se retrouve dans son film... - voire pour Takeshi Kitano - tendance Violent Cop. Dès le début du film - un homme sort de prison dans une rue balayée par le vent - , on retrouve une présentation des personnages qui a fait la marque de Fukasaku: arrêt sur image -montage "photos"-, petites vignettes de 30 secondes pour découvrir ce que ses anciens compagnons d'arme sont venus faire (si l'un des acolytes colle des numéros de téléphone rose sur des pare-brise avant de se faire presque serrer par les flics,  un autre ébouillante un client avant de s'ébouillanter lui-même en faisant cuire des pâtes; c'est cocasse et efficace). La vengeance est un plat qui se mange froid et la bande des 7, une fois reconstituée, prête à reprendre du service après 10 ans, décide d'aller se refaire à Okinawa... Là on déroule ce que le titre nous laissait entendre, des réglements de compte saignants au pistolet ou au sabre, des haines froides qui se tissent, des amitiés qui surgissent - le meilleur malfrat étant un géant balafré manchot, qui ressemble à Hulk sauf que lui il reste toujours tout jaune. Le chef de la bande (truand aux lunettes noires, genre Richard Berry ultra-constipé) croise une prostituée qui lui rappelle son ex (une bien belle bombe si je peux me permettre), deux petites scènes plus sombres et désespérées que vraiment érotiques qui apportent à peine un souffle d'air au tempo du film. Viendra le temps de la vengeance finale, un carnage avec de jolies giclées de sang dignes de ce nom. C'est noir et très... classique, peut-être trop classique tellement Fukasaku a été pompé par les cinéastes de Honk-Kong également au passage. Dure loi des précurseurs que l'on découvre (je parle pour moi, of course) après la pluie. Il n'est pas facile du même coup de véritablement juger le film, tant il faudrait le replacer dans son époque (j'étais même po né bon Dieu) et mesurer à quel point l'on a puisé dedans - quitte à le faire paraître aujourd'hui presque exsangue.

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