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Shangols
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19 septembre 2006

Shanghai Dreams (Qing hong) (2005) de Wang Xiaoshuai

Shanghai_Dreams_1_Bon, il faut bien avouer que l'avion n'est pas le meilleur moyen pour découvrir un film mais pas vraiment le choix vu que le film en Chine n'existe pas avec des sous-titres anglais. Bref. (désolé Bibice pour les accents, mais je suis en Malaisie sur un ordi allemand et je suis pas Einstein.... faudra corriger... NDLR : pas de problème, fiston)

Deja on est en 1983 dans une province reculée et on a l'impression d'être en 1930... Si à Shanghai, les jeunes ne sont pas toujours au top de la mode, on se rend compte quand même du chemin parcouru... Cela nous donne une scène hilarante d'un chinois qui se trémousse tel Elvis sur une musique de Cerrone un peu comme si ma grand-mere s'était mise a danser la lambada en 1930 dans la campagne bourbonnaise... Sinon (je vais faire court pour po donner trop de taff a mon collègue) le film est d'une noirceur terrible!!! Si l'orphelin d'Anyang n'était pas un film tres olé olé, là on tombe dans une dépression au-dessus d'une adolescente chinoise qui fait froid dans le dos... Le père, remarquablement joué, (il a même tendance, malheureusement à gommer la plupart du temps l'héroine du film... sans parler de son petit copain qui n'a pas plus de présence que Frodon avec un anneau) se met dans des colères terribles toujours pour le "bien" de sa fille et ferait passer Mao pour François Bayrou. Pauvre d'elle qui se voit TOUT interdire en attendant que se réalise l'eternel espoir de son père, le "retour a Shanghai": pas question de se marier avec un local, pas question donc de traîner, de se maquiller ou de porter des talons hauts, une seule obligation: travailler pour avoir l'opportunité de faire des études supérieures (cela n'a pas changé dans la Chine d'aujourd'hui soit dit e15882_1_n passant).

Filmé de façon assez "sage", avec quelques lents panoramiques notamment dans les scènes d'intérieur, Shanghai Dreams est définitivement bien loin de toute sino-béatitude. C'est en cela que le film est courageux sans être non plus très enlevé. Quant à la fin -ces trois coups de feu- plusieurs interprétations semblent possibles... Je veux bien en discuter avec un amateur éclairé à l'occasion... 

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